L'inflation ralentit, mais mauvaise surprise dans l'oeuf de Pâques cette année...

L’inflation poursuit son ralentissement en mars 2024 ! C’est en tout cas ce que révèlent les données provisoires de l’Insee : + 2,3 % en mars sur un an, contre + 3,0 % en février sur la même période.

L'inflation ralentit...

Une inflation à 2,3 % en mars sur un an au lieu de 3,0 % en février : bonne nouvelle pour le budget des ménages ! Selon l’Insee, la baisse de l’inflation serait "due au ralentissement sur un an des prix de l’alimentation" mais aussi de l’énergie et des produits manufacturés. La hausse des prix du tabac ralentit également, passant de + 18,7 % en février à + 10,7 % au mois de mars.

Notons que la hausse des prix a également ralenti sur un mois, passant de + 0,9 % au mois de février à + 0,2 % au mois de mars, ce que l’institut attribue à "la légère baisse des prix de l'énergie, notamment du gaz et des produits pétroliers".

Mais sur un mois également, ce sont néanmoins les produits manufacturés dont la hausse des prix s’est accélérée, "du fait de la hausse saisonnière des prix de l'habillement après les soldes d'hiver" explique l’Insee, qui indique par ailleurs une stabilité sur un mois des prix du secteur de l’alimentation.

…Mais le prix des chocolats de Pâques flambe

Alors que la tendance est à la baisse de l’inflation en mars, les yeux sont aussi rivés sur le week-end de Pâques et ses promesses cacaotées cachées aux quatre coins du jardin (ou de la maison, selon les conditions météorologiques !).

Mauvaise nouvelle pour tous les amateurs de cacao : selon les résultats d’une étude UFC-Que Choisir, le prix des chocolats de Pâques a augmenté de 5 % sur un an contre 3 % en ce qui concerne l’inflation alimentaire est de + 3 % : "L’échantillon de 80 chocolats de Pâques étudié par Que Choisir enregistre une inflation globale de 5 % par rapport à Pâques 2023", précise l’association de consommateurs.

Pourquoi ces hausses ? C’est ce qu’a cherché à savoir l’UFC-Que Choisir. A ce titre, Nestlé leur a fait part d’une "flambée historique du cours du cacao" à un niveau "jamais atteint depuis 50 ans", avec une cotation à la Bourse de New York à plus de 8 300 dollars la tonne, "du jamais vu", indique l’association.

Une flambée de la matière première due à des conditions météorologiques défavorables qui ont entraîné une très mauvaise récolte en Afrique de l’Ouest. De plus, le sucre, de son côté, a vu son prix doubler entre 2020 et 2023, or il est indispensable à la confection des fameux chocolats. De quoi savourer la moindre bouchée de vos œufs de Pâques !