L’inflation préoccupe les Français qui envisagent de dépenser moins, selon le dernier baromètre des décideurs réalisé par Viavoice pour Le Figaro, BFM Business et HEC Paris.
Le pouvoir d’achat au cœur des préoccupations des décideurs
En dépit du moral économique des décideurs (cadres, chefs d’entreprise) et des Français qui progresse avec l’amélioration de la situation sanitaire, le spectre de l’inflation persistante inquiète. C’est le constat du dernier baromètre des décideurs, réalisé par Viavoice. Ainsi, 85 % des Français confirment avoir constaté les effets de la tension inflationniste sur leur pouvoir d’achat. Selon l’étude, ils sont même 63 % à ressentir l’impact des augmentations de prix dans leur vie quotidienne. Si on ne considère que les décideurs (chefs d’entreprises, cadres), ils sont 81 % à se déclarer préoccupés par les conséquences de l’inflation sur leur pouvoir d’achat, précise l’étude.
Un quart des décideurs vont réduire leurs dépenses
Outre l’inquiétude, le phénomène inflationniste a des effets sur la consommation. Ainsi, face à cette situation de hausse généralisée des prix, 53 % des Français et 47 % des décideurs affirment qu’ils seront plus vigilants sur leurs dépenses. Par ailleurs, 24 % des cadres et 29 % des Français déclarent qu’ils vont diminuer leurs dépenses dans les mois à venir. Un chiffre loin d’être négligeable et qui risque d’avoir des conséquences sur la croissance du premier trimestre.
Les cadres souhaitent un plafonnement des prix
Pour contrer ce phénomène d’inflation, 61 % des décideurs estiment qu’il faut augmenter les salaires, indique le baromètre. 57 % des Français sont du même avis, malgré le risque de créer une boucle inflationniste dont il sera difficile de sortir.
Par ailleurs, 52 % des décideurs plaident pour une diminution des taxes. Ils sont même 44 % à plaider pour un contrôle et un plafonnement des prix en particulier pour les produits alimentaires de première nécessité.
Face à la situation, pour 68 % des cadres et 73 % des Français, l’inflation est un enjeu prioritaire à quelques mois de l’élection présidentielle. Il convient toutefois de rappeler que les États de la zone euro tentent depuis l’été 2021 de réduire les effets de la hausse des prix de l’énergie sur les revenus des ménages sans pour autant actionner le mécanisme des hausses de salaire. En France, par exemple, le gouvernement a voté une mesure de soutien au pouvoir d’achat avec la prime inflation de 100 euros pour les Français dont les revenus sont inférieurs à 2 000 euros net mensuels. En réalité, cette aide semble bien légère face aux augmentations prévues en 2022.
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