⏱L'essentiel en quelques mots
Parmi les éléments essentiels à transmettre au cours d’une transaction immobilière, le DPE permet de définir le classement énergétique d’un logement. Il existe 7 classes énergie utilisant des lettres (de A à G) et des codes couleurs (du vert au rouge) permettant de qualifier la performance énergétique d’un logement du plus performant au moins performant :
- Ces classes énergie sont déterminées à partir d’une dizaine de critères inhérents notamment au bâtiment en lui-même, à l’isolation ou encore au mode de chauffage utilisé.
- A côté des classes énergie sont également pris en compte les émissions de gaz à effet de serre (GES) pour évaluer la performance globale du logement.
- Il est possible d’améliorer l’étiquette énergétique d’un logement en réalisant des travaux de rénovation énergétique (remplacement de chauffage ou de fenêtres, amélioration de l’isolation, système de régulation de la température).
- Le coût de ces travaux peut être diminué grâce à des aides étatiques (réduction d’impôts, éco-PTZ, TVA à 5,5% etc.).
Sommaire
Dans le cadre de la revente ou de la mise en location d’un bien, des démarches permettant d’évaluer l’état et la qualité du bien doivent être entreprises par le vendeur ou le bailleur. Ce diagnostic immobilier doit être communiqué à l’acheteur ou au locataire avant la signature de tout acte immobilier. Parmi tous les éléments analysés lors de ce diagnostic (plomb, amiante, termites etc.), le diagnostic de performance énergétique (DPE) devient prépondérant notamment pour un acheteur afin d’évaluer le classement énergétique du bien. A quoi correspondent les différentes classes énergie ? Quelle est l’incidence de ce classement énergétique ? Comment améliorer l’étiquette énergétique et diminuer la consommation d’énergie de sa maison? Tout ce qu’il faut savoir sur la classe énergétique pour un logement.
Qu’est-ce qu’une classe énergie ?
La classe énergie correspond à un indicateur de performance énergétique d’un bien immobilier. Elle s’apparente à une note permettant de classer un logement sur une échelle de consommation estimée en KWh/m². La classification énergétique se décline en 7 tranches différentes allant de la classe G (la moins performante) qualifiée de "passoire thermique” à la classe A (la plus performante) concernant notamment les logements très bien isolés, les maisons passives ou encore les bâtiments à énergie positive (BEPOS).
La classe énergie pour les logements est une déclinaison des classes énergie déjà bien connues et entrées dans notre quotidien depuis un certain temps pour les appareils électroménagers, les ampoules électriques ou encore les voitures.
L’idée poursuivie par les pouvoirs publics avec ce classement énergétique est de pouvoir visualiser en un coup d'œil grâce à un code couleur allant du vert vers le rouge l’efficacité énergétique d’un logement notamment sur les annonces immobilières. Les futurs acquéreurs peuvent ainsi visualiser rapidement les éventuels travaux d’isolation à prendre en compte dans leur budget global ou encore anticiper sur la consommation énergétique annuelle de leur future acquisition ou location.
Qu'est-ce qu'un logement à basse consommation d'énergie ?
Pas besoin d'avoir des murs en chanvre, un toit végétal, des toilettes sèches et une éolienne dans le jardin pour avoir un logement à basse consommation d'énergie. Si, certes tous ces éléments vous permettront d'avoir un bien entièrement écologique et de réduire ainsi votre facture d'énergie, ils ne sont pas tous nécessaires.
Un à basse consommation d'énergie est en effet simplement un bien parfaitement isolé qui grâce à l'utilisation de matériaux adaptés permet de conserver la chaleur sans laisser passer le froid. Il nécessite donc moins d'énergie pour le chauffer et permet de réaliser de grosses économies sur ses factures tout en étant plus respectueux de l'environnement. Pour être défini ainsi il doit rentrer dans des critères de performances énergétiques fixés par la loi.
Pour rendre compte de la qualité énergétique d’un logement, le classement des étiquettes énergétiques est réalisé à partir des critères suivants :
- Les matériaux de construction utilisés, qui sont de plus en plus pris en compte dans l’évaluation de l’impact écologique global des bâtiments.
- La localisation géographique du bâtiment et son orientation par rapport au soleil.
- La superficie et la configuration du logement.
- La qualité de l’isolation.
- Le type de vitrage utilisé
- Les équipements de chauffage utilisés selon leur impact environnemental (la performance énergétique ou la quantité de gaz à effet de serre émise notamment).
- Le système de régulation de la température (thermostat connecté, régulateur de température).
- Le système de production d’eau chaude sanitaire.
- Le système de ventilation et de refroidissement du logement (VMC, ventilation naturelle).
Que sont les émissions de gaz à effet de serre (GES) ?
A côté de la performance énergétique du logement sont également pris en compte dans le calcul des classes d’énergie, les émissions de gaz à effet de serre produites par le bâtiment.
A la manière des étiquettes de performance énergétique, les GES sont également classées en 7 catégories distinctes, de A à G, des logements les plus faiblement émetteurs d’émissions à ceux étant les plus émetteurs (et donc les plus polluants) avec un nuancier de couleur allant cette fois du lilas au violet. Cette classification rend ainsi compte de la quantité de gaz polluants rejetés par le logement, le principal étant le dioxyde de carbone dont l’influence serait néfaste pour la planète.
L’utilisation du fioul, du charbon ou du gaz comme mode de chauffage est donc fortement susceptible de dégrader l’étiquette GES. Le niveau d’émission de gaz à effet de serre est exprimé en kilogramme équivalent CO2 par m² et par an (kg eq. CO/m²/an).
Les étiquettes GES arrivent donc en complément des classes énergie pour évaluer la qualité globale d’un logement dans le cadre d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) désormais indispensable pour la revente ou la mise en location d’un bien immobilier. Si les 2 classifications sont parfois corrélées, ce n’est toutefois pas systématiquement le cas. Le chauffage électrique par exemple, s’il affiche un bilan GES plutôt positif présente en revanche une classe énergie très médiocre de par la forte consommation qu’il engendre. C’est donc la prise en compte de ces 2 indicateurs de façon concomitante qui permettra d’obtenir une évaluation globale de la performance du logement.
A quoi correspondent les 7 classes d'énergie pour votre logement ?
Le classement énergétique des logements est réparti selon 7 classes énergétiques distinctes allant de la classe A pour les bâtiments très performants jusqu’à la classe G pour les bâtiments en état de délabrement. A chacune de ces classes correspondent des niveaux de consommation énergétique, de performance énergétique du logement et d'émissions de gaz à effet de serre (GES) dont voici le détail ci-dessous :
Classe énergétique | Consommation d'énergie (en kWh/m² par an) | Niveau de performance de la maison | Estimation de dépenses annuelles pour une maison de 100 m² | Émissions de gaz à effet de serre (en kg/m² par an) |
---|---|---|---|---|
A |
Moins de 50 |
Econome (maison passive, BEPOS) |
Moins de 250 € par an |
Moins de 5 |
B |
51 à 90 |
Basse consommation (label BBC) |
de 250 à 500 € par an |
6 à 10 |
C |
91 à 150 |
Haute performance (Logements chauffés au gaz aux standards RT 2005) |
de 500 à 750 € par an |
11 à 20 |
D |
151 à 230 |
Moyenne basse (Logements des années 80 chauffés à l’électricité aux standards RT 2005) |
de 750 à 1 150 € par an |
21 à 35 |
E |
231 à 330 |
Moyenne haute (Logements anciens des années 70 chauffés à l’électricité) |
de 1 150 à 1 650 € par an |
36 à 55 |
F |
331 à 450 |
Énergivore (Logements très anciens d’avant 1975) |
de 1 650 à 2 250 € par an |
56 à 80 |
G |
Plus de 450 |
Très énergivore (ruines) |
Plus de 2 250 € par an |
Plus de 80 |
Classe énergétique D, E, F : comment améliorer la performance énergétique de votre maison ?
L’achat de logements ayant été catégorisés avec une étiquette énergétique D, E, F constitue l’occasion de réaliser d’importants travaux de rénovation énergétique avec à la clé pour les propriétaires la possibilité de réduire sensiblement son imposition.
Bon à savoir
De nombreux dispositifs fiscaux ont notamment été mis en place par les pouvoirs publics afin d’inciter les propriétaires occupants ou bailleurs à réaliser des travaux de rénovation énergétique afin de renouveler le parc immobilier hexagonal (Ma Prime Renov, les aides de l’ANAH, l’éco-prêt à taux zéro, la TVA à 5,5 %, les dispositifs Denormandie et Pinel etc.).
Plusieurs types de travaux de rénovation permettent d’améliorer substantiellement la performance énergétique d’une habitation et de faire gagner plusieurs étiquettes énergétiques au logement. C’est le cas notamment :
- Des travaux d’isolation des murs, des planchers, de la toiture, des combles pour éliminer les ponts thermiques.
- Des changements de fenêtres et de portes permettant de réduire les micro-fuites dans les encadrements et de prévenir l’humidité et les moisissures (installation d’équipements à double voire triple vitrage).
- Du remplacement d’une ancienne chaudière (à gaz, au fioul, au charbon) par un mode de chauffage utilisant des combustibles plus respectueux de l’environnement, émettant moins de gaz à effet de serre et utilisant en partie des énergies renouvelables (poêle à bois, poêle à granulés ou pellets, pompe à chaleur, chaudière à condensation, radiateur solaire).
- De l’installation de thermostats intelligents et de systèmes de programmation du chauffage.
- De la réalisation de travaux de calorifugeage consistant à isoler les tuyaux de la chaudière.
Le recours à un professionnel agréé RGE permettra de réduire sensiblement les coûts d’installation et de remplacement des équipements avec également à la clé pour les investisseurs la possibilité de diminuer considérablement leur pression fiscale.
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