Après une année 2020 marquée par une évolution des taux immobiliers en dents de scie, 2021 affiche au contraire un bilan plus que satisfaisant. Si la crise sanitaire liée à la Covid-19 est encore au centre de l’actualité, son impact n’est en rien comparable à l’année précédente. Historiquement bas, l’ensemble des taux immobiliers recensés tout au long de l’année 2021 pointe vers le même constat : c’est le bon moment pour investir !
Un premier trimestre qui démarre sur les chapeaux de roue
L’année 2021 a débuté aussi bien que 2020 s’était terminé. Portée par des objectifs revus à la hausse du côté des établissements bancaires, les taux proposés affichent des valeurs particulièrement attrayantes pour quiconque souhaite se lancer dans un projet immobilier.
À titre de comparaison avec le mois de janvier 2020, les emprunteurs peuvent constater des écarts de taux relativement importants, notamment du côté des valeurs minimales. Ainsi, si un emprunteur pouvait espérer un taux moyen de 1,00% pour un prêt étalé sur 15 ans en janvier 2020, celui-ci est estimé à 0,95% un an plus tard, soit une baisse de 0,05 point. Comme annoncé, c’est surtout lorsque l’on se penche sur les taux minimums que l’on perçoit des différences significatives. Toujours sur le même segment, le taux minimum chute de 0,18 point en l’espace d’un an et affiche 0,48% en janvier 2021.
Les mois de février et mars s’inscrivent dans une tendance similaire. Les emprunteurs peuvent par exemple continuer d’observer une décote sur les taux moyens des crédits à long terme. De 1,15% en février, le taux du marché passe à 1,10% en mars pour un prêt contracté sur 20 ans (-0,05 point). Toutefois, on peut constater dans le même temps une légère augmentation du côté des taux minimums.
Ce premier trimestre 2021 est donc propice à l’achat d’une résidence principale ou secondaire. Ces taux attractifs peuvent s’expliquer de plusieurs manières. Tout d’abord, les établissements bancaires semblent s’être fixé des objectifs ambitieux pour cette nouvelle année après avoir dû composer avec plusieurs périodes compliquées, notamment en raison des confinements successifs. Ensuite, il est important de mentionner la tendance à l’assouplissement des recommandations prodiguées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Cela se traduit notamment par :
- le passage du taux d’endettement de 33 à 35% ;
- la durée d’un emprunt qui n’est plus limitée à 25 ans et peut désormais s’étaler sur 27 ans selon certaines conditions spécifiques ;
- le taux de dérogation admis qui passe à 20% et contribue à favoriser l’accès à la propriété pour des résidences principales ainsi que pour les primo-accédants.
Au deuxième trimestre, la stabilité est de rigueur
En contrepartie de ce climat très favorable à la réalisation d’un projet immobilier, les emprunteurs doivent faire face à des exigences plus strictes du côté des établissements bancaires. En effet, certains particuliers ont pu faire face à des délais parfois longs pour le traitement de leur dossier. Cela s’explique entre autres par un effet d’embouteillage dû à une plus grande sélectivité. Faire preuve d’une capacité d’emprunt élevée - c’est-à-dire d’au moins 10% de la valeur du bien à acquérir - est un critère sur lequel les banques se montrent souvent intransigeantes. Témoigner d’une solvabilité importante est donc essentiel pour pouvoir bénéficier de ces taux immobiliers attractifs.
Si l’on en revient à la tendance pour ce second trimestre de l’année 2021, on observe toujours une tournure à la stabilité. La plupart des indices restent identiques d’un mois à l’autre, même si quelques très légères variations - à la hausse comme à la baisse - interviennent.
Le taux du marché pour un crédit immobilier sur 15 ans enregistre par exemple une nouvelle baisse bienvenue et affiche 0,90% en mai, soit le taux le plus bas depuis automne 2019. Pour y voir plus clair, un emprunt de 150 000€ équivaut à des mensualités estimées à 891€, soit à un coût total de 10 380€, le tout sans assurance.
Aucune envolée à signaler pour l’été
Les emprunteurs pouvaient légitimement s’attendre à découvrir des taux à la hausse au cours de l’été, comme cela a toujours été le cas. Force est de constater que l’année 2021 n’a pas son pareil pour déjouer les pronostics ! En effet, si les taux avaient pour habitude de légèrement grimper durant la période estivale, ici la tendance prend la direction opposée.
Alors que les indices semblaient indiquer une légère remontée des taux au cours du mois de juin, la suite des événements a surpris de nombreux emprunteurs. Si juillet amorçait déjà une tendance baissière, c’est surtout le mois d’août qui est à créditer d’une baisse notable sur la totalité des segments. Entre juin et août 2021, on peut mentionner une chute de 0,10 point sur les emprunts étalés sur 7 et 10 ans. Respectivement évalués à 0,65% et 0,75%, ceux-ci tombent à 0,55% et 0,65%. Les emprunteurs peuvent également observer une diminution sur l’ensemble des taux minimums pratiqués, à l’exception des crédits sur 7 ans qui connaissent une légère hausse. De 0,19% en juillet, ils grimpent à 2,24% en août (+0,05 point).
Encore mieux pour les emprunteurs, le mois de septembre affiche lui aussi des taux à la baisse, notamment du côté des crédits immobiliers à long terme. Pour un emprunt étalé sur 20 ans, les banques proposent un taux moyen extrêmement compétitif de 1,00% ! Idem pour un prêt immobilier souscrit sur 25 ans qui enregistre une chute de 0,20 point au cours de ce troisième trimestre et un taux de 1,15% au mois de septembre.
Quatrième trimestre : une (très) légère hausse contrebalancée par une belle fin d’année
Après ces trois premiers trimestres dans l’ensemble très positifs, l’année 2021 va-t-elle poursuivre sur sa lancée ? Eh bien oui… et non ! Que les choses soient claires, 2021 est une année que l’on pourrait qualifier d’exceptionnelle compte tenu des taux enregistrés mois après mois et ce dernier trimestre ne fait pas réellement office d’exception.
Bien que les mois d’octobre et de novembre témoignent de légères hausses par rapport à septembre, celles-ci restent dans l’ensemble très mesurées - et surtout - les taux enregistrés demeurent historiquement bas. Aucune inquiétude à se faire du côté des emprunteurs donc, d’autant plus que l’année s’est conclue sur un mois de décembre très satisfaisant.
Parmi les baisses les plus remarquables au cours de ce dernier mois, on peut mentionner un taux d’emprunt minimum de 0,05% sur un crédit immobilier de 7 ans, soit une décote de 0,20 point par rapport à novembre.
Par conséquent, l’année 2021 s’est montrée particulièrement attractive pour les emprunteurs désireux de concrétiser un projet immobilier, voire de procéder à la renégociation de leur crédit en cours. Ce maintien des taux historiquement bas de la part des établissements bancaires peut notamment s’expliquer par la volonté de ces derniers de poursuivre leur conquête commerciale ainsi que des objectifs de résultats revus à la hausse.
Taux immobilier 2021 par mois
- Taux immo nationaux janvier 2021
- Taux immo nationaux février 2021
- Taux immo nationaux mars 2021
- Taux immo nationaux avril 2021
- Taux immo nationaux mai 2021
- Taux immo nationaux juin 2021
- Taux immo nationaux juillet 2021
- Taux immo nationaux août 2021
- Taux immo nationaux septembre 2021
- Taux immo nationaux octobre 2021
- Taux immo nationaux novembre 2021
- Taux immo nationaux décembre 2021
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