La hausse du salaire minimum répond à la forte inflation enregistrée ces quatre derniers mois.
Revalorisation automatique
Le SMIC va augmenter automatiquement le 1er mai entre 2,4 % et 2,6 % du fait de la forte inflation enregistrée ces quatre derniers mois, selon une estimation du ministère du Travail. La réévaluation précise sera connue le 15 avril lorsque l’Insee publiera son estimation détaillée et définitive des prix en mars. Actuellement, le SMIC est de 1 603 euros brut par mois pour 35 heures de travail hebdomadaires. Avec l’estimation provisoire de l’Insee, la progression de l’indice des prix à la consommation (IPC) en mars s’élève à 4,5 % sur un an. Ainsi le SMIC serait entre 1 641 et 1 645 euros au 1er mai, ce qui correspond à une augmentation de 30 à 35 euros net (soit 1299 à 1304 euros net/mois)
Revalorisation du SMIC, plusieurs possibilités
Le code du travail autorise trois mécanismes de revalorisation. Le salaire minimum peut en effet être relevé à chaque début d’année en fonction de l’inflation (hors tabac) enregistrée pour les 20 % des ménages les plus modestes ainsi que du pouvoir d’achat des ouvriers et des employés. Autrement dit, il est lié au salaire horaire de base et à l’indice au prix. En janvier dernier, avec une hausse exceptionnelle de 2,2 % des prix, le SMIC avait ainsi progressé de 0,9 %, pour atteindre 1 603 euros brut mensuels (+14 euros). Une seconde revalorisation est automatique en cours d’année dès que l’indice des prix atteint une hausse d’au moins 2 % par rapport à l’indice observé. C’est ce qui a d’ailleurs déclenché le 1er octobre 2021 avec un gain mensuel de 35 euros pour les bénéficiaires du SMIC. La troisième possibilité est l’intervention du gouvernement.
La question du pouvoir d’achat
Dans un contexte de forte tension inflationniste, le seuil des 2 % va de nouveau être dépassé, comme l’avait anticipé l’Insee dans sa dernière note de conjoncture. Ainsi, le SMIC va de nouveau augmenter automatiquement le 1er mai prochain. C’est la quatrième hausse du SMIC depuis le 1er janvier 2021, soit une augmentation de plus de 100 euros en brut au total. Un fait rare qui a pour but de permettre aux ménages de maintenir un équilibre budgétaire face à l’inflation. Avec le rachat de crédit, une autre alternative existe si cette augmentation ne suffit pas. Les ménages endettés peuvent regrouper des crédits sous une même mensualité à taux unique, cela peut être des crédits conso ou des crédits immo. Cette solution permet de réduire les mensualités qui pèsent sur le foyer et de diminuer le taux d’endettement. Dès lors, le ménage retrouve du pouvoir d’achat. L’expertise d’un courtier est utile pour trouver la meilleure offre. Celle qui sera la plus adaptée à la situation de l’emprunteur.
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