Budget 2025 : pensez-vous comme 66 % des Français ?

Début janvier, l’institut de sondage Elabe a publié une étude, pour les Échos, sur l’opinion des Français vis-à-vis des propositions du gouvernement Bayrou sur le budget 2025, avec pour objectif de faire 50 milliards d’euros d’économie. Pour 66 % des sondés, l’effort devrait porter en priorité sur la baisse des dépenses publiques.

50 milliards d’économie : le défi pour 2025

C’est une des propositions du ministre de l’Économie Éric Lombard : faire 50 milliards d’euros d’économie pour réduire le déficit public de la France. En majorité, les personnes sondées (66 %) affirment que les dépenses publiques devraient être abaissées en priorité. Seulement 13 % estiment que l’effort doit venir d’une hausse des impôts et des taxes.

Par ailleurs, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a aussi garanti qu’il n’y aura pas de nouvelles hausses d’impôts pour éviter de « pénaliser le pouvoir d’achat de la classe moyenne ». Néanmoins, 61 % des personnes interrogées ne partagent pas cet avis.

Une nouvelle hausse d'impôts pour des ménages déjà engagés dans un ou plusieurs crédits, peut déséquilibrer leur budget. Dans ce cas, il est par exemple possible d’effectuer un rachat de crédits. Le regroupement de plusieurs crédits en un seul, plus adapté à la situation financière actuelle de l’emprunteur, permet de réduire les mensualités de remboursement. Cela est possible grâce à l’allongement de la durée de prêt, ce qui augmente en revanche le coût total du financement. 

Les principales propositions du gouvernement

Parmi les propositions, la mise en place d’un impôt minimal pour les plus fortunés (75 %) et d’une taxe exceptionnelle sur les grandes entreprises (71 %) est jugée efficace par les Français.

Sur l’augmentation de la « flat tax », les avis sont divisés : une moitié pense que cette mesure sera efficace et l’autre moitié estime qu’elle ne le sera pas.

Enfin, concernant l’augmentation des taxes sur les billets d’avion, 61 % des personnes affirment qu’elle ne sera pas efficace, dont 19 % pas du tout efficace.

Pour constituer le budget pour 2025, deux tiers des Français (66 %) estiment que les oppositions devraient trouver des compromis et ne pas voter la censure, même s’ils ne sont pas d’accord avec l’ensemble du budget voté.

À l’inverse, 32 % considèrent que les oppositions qui sont en désaccord avec le budget doivent voter la censure, même s'il y a un risque d’une instabilité politique, voire d’une potentielle crise financière.