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Déperdition thermique : comment limiter la perte de chaleur dans votre maison ?

L'essentiel en quelques mots

Les déperditions thermiques impactent non seulement la consommation d’énergie d’un ménage, mais aussi son confort. Elles sont fréquentes dans les bâtiments peu ou mal isolés et/ou ventilés.

Plusieurs solutions peuvent être déployées pour réduire les pertes de chaleur dans un logement.

  • Vous pouvez engager des travaux d’isolation de la toiture ou des murs, remplacer les parois vitrées ou installer un système de ventilation performant.
  • Vous pouvez faire appel à un thermicien qualifié pour identifier les points faibles de l’habitation et bénéficier de recommandations de travaux précises. Pour réaliser un diagnostic thermique, le spécialiste utilise des outils innovants, comme une caméra infrarouge ou endoscopique.
  • Réduire les déperditions thermiques vous permet de diminuer vos factures énergétiques et de baisser vos émissions de gaz à effet de serre.
  • Plusieurs aides financières cumulables entre elles sont disponibles pour améliorer l’efficacité énergétique des logements, dont le dispositif MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro et les certificats d’économie d’énergie (CEE).
Déperdition thermique
Déperdition thermique : comment limiter la perte de chaleur dans votre maison ?

Qu'est-ce que la déperdition thermique ?

Définition

La déperdition thermique désigne la perte de chaleur que subit un bâtiment. Elle peut résulter :

💡

Bon à savoir

Sur un diagnostic de performance énergétique (DPE), une consommation énergétique élevée peut indiquer des déperditions de chaleur importantes ou multiples. Découvrez nos conseils pour bien lire un DPE.

D'où provient la perte de chaleur dans un logement ?

Selon le guide “Rénovation : Isoler sa maison” de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) publié en novembre 2023, les pertes de chaleur d’une maison construite avant 1974 et non isolée découlent :

Infographie issue du guide “Rénovation : Isoler sa maison” de l’Ademe.

Ces données sont des moyennes qui s’appliquent principalement aux maisons anciennes et mal isolées. Selon le type de votre habitation, sa date de construction et les travaux réalisés, elles peuvent varier. Ainsi, si votre logement est récent, les déperditions d’énergie peuvent être plus basses.

Comment la déperdition de chaleur affecte-t-elle votre maison ?

Quelles sont les conséquences d’une trop forte déperdition thermique ?

Les pertes de chaleur, multiples ou massives, ont des répercussions concrètes.

Comment détecter les zones de déperditions thermiques dans une maison ?

Pour identifier et localiser les pertes de chaleur dans votre logement, vous pouvez faire le tour de vos espaces et observer ou ressentir. S’il existe par exemple des fuites d’air, des courants d’air ou des ponts thermiques au niveau des ouvertures, vous pouvez constater vous-même les flux ou les parois froides.

Les écarts de température dans les pièces mal isolées peuvent aussi se discerner au ressenti ou en plaçant un thermomètre. Ils sont significatifs quand ils atteignent une différence de 2 à 3°C entre le mur et le centre de la pièce par exemple.

De la même manière, si un radiateur fonctionne en continu, c’est le signe que l’air chaud ne reste pas dans la pièce. Normalement, l’appareil se met en veille, une fois qu’il a atteint la température de consigne.

Pour détecter plus précisément les zones concernées par les pertes de chaleur, vous pouvez solliciter un professionnel. Cet expert va passer au crible votre logement et cerner les points nécessitant d’être corrigés. Il s’appuie pour cela sur différents appareils, comme :

Réaliser un audit ou une étude thermique s’avère intéressant, voire indispensable, si vous prévoyez d’améliorer l’efficacité énergétique de votre logement. Ce diagnostic permet d’effectuer des travaux ciblés qui vont avoir un réel impact sur la consommation d’énergie et sur le confort.

Quelles sont les solutions pour réduire les déperditions thermiques ?

Différentes opérations peuvent être menées pour diminuer et limiter les déperditions thermiques dans une maison.

Isolation : la clé pour minimiser les pertes de chaleur

La première solution (et la plus efficace) est d’améliorer l’isolation de l’habitation, en intervenant à plusieurs niveaux :

Un logement bien isolé va conserver la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.

Renouvellement de l'air et gestion de la ventilation

Repenser l’aération et la ventilation de l’habitation permet aussi de réduire les déperditions thermiques d’un bâtiment.

Vous pouvez par exemple prévoir l’installation d’un système de ventilation plus performant.

Il est plus facile et plus économique de chauffer un logement bien ventilé (l’air humide gorgé de molécules d’eau est plus long à réchauffer).

Technologies et matériaux innovants pour l'efficacité énergétique

Pour améliorer les performances énergétiques de votre logement, vous pouvez vous appuyer sur un large choix de technologies et de matériaux. Les fabricants et les inventeurs rivalisent d’ingéniosité ces dernières années pour proposer des solutions toujours plus efficaces.

Pour atteindre une efficacité thermique suffisante, l’isolation fait partie des leviers essentiels. De nombreux matériaux permettent d’isoler un bâtiment (laine de roche ou de verre, laine de chanvre, fibres de bois…). Cependant, tous n’ont pas les mêmes caractéristiques et propriétés.

Pour connaître l’efficacité énergétique d’un isolant, il faut s’intéresser à plusieurs éléments :

💡

Bon à savoir 

Il existe des seuils de performance à respecter au regard de la RT 2012 (réglementation thermique) pour les bâtiments anciens ou de la RE2020 (réglementation environnementale) pour les bâtiments neufs. Ces seuils varient selon les zones géographiques.

Pour un mur en contact avec l’extérieur par exemple, il est demandé : 

  • en rénovation, une résistance thermique minimale de 3,7 m².K/W ;
  • en construction neuve, une résistance thermique minimale de 4 m².K/W.

Pour connaître la résistance thermique d’un isolant, il faut effectuer ce calcul :

R = e/λ. Par exemple, vous envisagez de poser un isolant sur 200 mm d’épaisseur.

À épaisseur identique, plus la conductivité est faible, plus le matériau est isolant (ici, la laine de roche de 200 mm est plus performante que la ouate de cellulose de 200 mm).

Mais ce n’est pas si simple, pour sélectionner le bon matériau, il est important de calculer l’épaisseur nécessaire en fonction de la conductivité thermique de l’isolant et de la résistance thermique à atteindre.

Le tableau suivant reprend un comparatif des matériaux les plus performants pour atteindre le seuil de résistance thermique de 3,7 m².K/W en rénovation et l’épaisseur nécessaire :

Comparatif des matériaux pour une resistance thermique de 3,7 m².K/W

Matériau isolant

Conductivité thermique (λ)

Épaisseur nécessaire pour atteindre 3,7 m².K/W

Laine de verre

0,030 à 0,046

11,10 cm

Laine de roche

0,034 à 0,047

12,58 cm

Fibre de bois

0,036 à 0,047

13,32 cm

Ouate de cellulose

0,038 à 0,044

14,06 cm

Laine de chanvre

0,039 à 0,044

14,43 cm

Laine de mouton

0,039 à 0,042

14,43 cm

L’épaisseur se calcule ainsi : épaisseur (e) en cm = lambda (λ) x résistance (R) x 100

Diagnostic thermique : étape incontournable pour optimiser votre consommation énergétique

Le diagnostic thermique (ou audit énergétique) sert à identifier et à localiser les points faibles d’un logement en matière d’isolation. Il permet de définir les travaux essentiels à une meilleure efficacité énergétique. Il est différent du DPE (Diagnostic de performance énergétique) qui fait le point sur la consommation d’énergie du logement et sur ses émissions de gaz à effet de serre.

Le diagnostic thermique conduit à des recommandations de travaux.

En quoi consiste un diagnostic thermique ?

Cette étude se déroule en plusieurs étapes.

  1. Le relevé des données de l’habitation (construction, matériaux utilisés, systèmes de chauffage et de ventilation…).
  2. L’étude thermique infrarouge (détection des déperditions de chaleur).
  3. La vérification des espaces ou des éléments responsables des pertes thermiques (toiture, combles, vitres…).

Le diagnostic donne lieu à un rapport incluant des scénarios de travaux (détail et chiffrage).

Peut-on réaliser un diagnostic thermique soi-même ?

Le bilan thermique se base sur différentes données techniques et réglementations. Il s’appuie sur des calculs et des mesures particuliers. Il nécessite aussi l’utilisation d’appareils spécifiques.

C’est pourquoi il apparaît peu probable d’effectuer soi-même un diagnostic thermique.

À qui faire appel pour un diagnostic thermique ?

Pour réaliser un bilan thermique, il convient de se tourner vers un thermicien professionnel qualifié.

Le site France Rénov’ propose un annuaire des professionnels RGE (reconnus garants de l’environnement), une certification nécessaire pour bénéficier des aides financières de l’État pour les travaux de rénovation.

Nos conseils pour réduire les déperditions thermiques au quotidien

Vous aimeriez limiter les pertes de chaleur dans votre maison dès maintenant ? Voici quelques astuces faciles à mettre en place.

  1. Isoler les bas de porte. L’air peut s’infiltrer sous une porte d’entrée ancienne ou qui ferme mal. Vous pouvez installer des boudins ou un joint isolant pour empêcher le froid d’entrer.
  2. Opter pour des rideaux isolants. Pour contrer le froid des fenêtres ou des portes, vous pouvez poser des rideaux épais et isolants.
  3. Bien entretenir son système de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire. Des appareils revus et entretenus régulièrement évitent une surconsommation d’énergie (et les pannes fréquentes).

À quelles aides ai-je droit pour mes travaux de rénovation ?

Vous comptez engager des travaux de rénovation pour diminuer les pertes de chaleur et améliorer la performance énergétique de votre logement ? Vous pouvez obtenir différentes aides pour financer en partie les opérations.

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