⏱L'essentiel en quelques mots
Vous cherchez à réduire les coûts d’entretien et de dépenses courantes de votre résidence secondaire ? Pour limiter ces frais, sachez qu’il existe une solution : louer votre résidence secondaire.
Pour déclarer une résidence secondaire en location, vous devez notamment :
- déclarer en ligne la mise en location de votre résidence secondaire sur le site impots.gouv.fr en cliquant sur l’onglet « gérer mes biens immobiliers » ;
- déclarer vos loyers perçus dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour une location meublée, ou au titre des revenus fonciers pour une location vide ;
- opter pour le régime micro-BIC ou le régime réel en fonction du montant des recettes locatives de votre résidence secondaire meublée, et ce, via le statut de la location meublée non professionnelle (LMNP) à destination des bailleurs non-professionnels ;
- effectuer une déclaration de changement d’usage auprès de la mairie dudit logement.
Sommaire
Comment déclarer aux impôts la location de votre résidence secondaire ?
Vous êtes propriétaire et vous vous demandez comment déclarer une résidence secondaire en location ? Depuis le 1er janvier 2023, tous les propriétaires d'une résidence secondaire, personnes physiques ou morales, ont l’obligation de déclarer :
- la nature de l’occupation de ce dit bien immobilier, en l’occurrence votre résidence secondaire ;
- l’identité des occupants ;
- la période d’occupation ;
- concernant les locations saisonnières, il convient de stipuler le début de la période de location saisonnière, les modalités de gestion du bien, le SIREN du gestionnaire ou du propriétaire le cas échéant et l’éventuelle classification en meublé de tourisme.
Cette déclaration se déroule en ligne sur le site impots.gouv.fr depuis votre espace personnel ou professionnel en cliquant sur l’onglet « gérer mes biens immobiliers ».
L'Administration fiscale renseigne préalablement toutes les données d’occupation connues de ses services pour simplifier cette nouvelle démarche. Ultérieurement, seul un changement de situation générera une nouvelle déclaration. Cette dernière permet à l’Administration fiscale d’établir la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
Attention, si vous omettez de déclarer votre résidence secondaire, ou que votre déclaration est incomplète ou fait apparaître des erreurs, vous vous exposez à une amende.
Dans quelle catégorie déclarer les loyers perçus de votre résidence secondaire ?
Pour savoir comment déclarer une résidence secondaire en location et ses revenus inhérents, tout dépend du type de location. En effet, si vous louez un logement pour des locataires de passage, on parle alors d’une résidence secondaire en location meublée ou d’un meublé de tourisme.
Dans ce cas précis, votre résidence secondaire est exploitée au travers du statut de la location meublée non professionnelle (LMNP), soumise à l'impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels. À l'inverse, une location vide est imposée au titre des revenus fonciers.
Vos recettes locatives sont inférieures à 72 600 €
Deux solutions s’offrent à vous pour savoir comment déclarer une résidence secondaire en location :
- le régime d’imposition micro-BIC vous permet d’être imposé sur la moitié de vos revenus locatifs grâce à un abattement de 50 %. En choisissant de faire classer votre meublé de tourisme par un organisme agréé, vous profitez alors d’un abattement de 71 % tant que vos recettes restent inférieures à 176 200 € ;
- le régime réel : si vos charges locatives dépassent 50 % de vos recettes locatives, ce régime se révèle intéressant dans la mesure où vous pouvez déduire l’intégralité des charges de vos loyers perçus. Et ce n’est pas tout, le régime réel vous permet également de déduire vos intérêts d’emprunt et d’amortir votre bien ainsi que le mobilier.
Vos recettes locatives sont supérieures à 72 600 €
Dans ce cas précis, vous basculez automatiquement au régime réel en bénéficiant de ses trois avantages majeurs :
- la déduction des charges locatives ;
- la déduction des intérêts d’emprunt ;
- la prise en compte de l'amortissement du bien et du mobilier.
Pensez à effectuer une déclaration auprès de votre mairie
Avant de pouvoir profiter de nouvelles ressources financières, vous devez respecter le formalisme prévu à cet effet, à savoir effectuer une déclaration à la mairie dudit logement. Si vous cherchez comment déclarer une résidence secondaire en location, il vous suffit de compléter un formulaire Cerfa.
Selon la taille de la ville dans laquelle se situe votre résidence secondaire, une autorisation de changement d’usage associée à l’obtention d’un numéro d’enregistrement vous sera nécessaire.
En fonction des mairies, vous devrez également collecter la taxe de séjour auprès de vos locataires pour la reverser ensuite à la commune.
Dans le cas où votre résidence secondaire est un appartement, veillez à vérifier le règlement de copropriété pour savoir si vous avez la possibilité de changer son usage en meublé de tourisme.
Pourquoi le statut LMNP est intéressant pour la location d’une résidence secondaire ?
Largement plébiscité par les propriétaires, le statut LMNP offre de nombreux avantages si vous cherchez comment optimiser votre patrimoine immobilier tout en déclarant votre résidence secondaire en location. En effet, voici les nombreux atouts du statut de LMNP :
- l’avantage fiscal, que ce soit au travers du régime micro BIC et du régime réel, bien plus avantageux que l’imposition des revenus fonciers générée par une location vide. Notez que le régime réel peut vous permettre de défiscaliser la totalité de vos revenus locatifs ;
- l’amortissement possible de votre bien et du mobilier qui le compose ;
- la flexibilité du statut qui séduit davantage les locataires et les propriétaires, offrant notamment une durée de préavis plus courte qu’un bail classique, une durée du contrat d’un an contre trois ans en location vide, ou encore un montant de dépôt de garantie de 2 mois de loyer maximum contre un habituellement ;
- la perception de loyers plus élevés justifiée par la mise à disposition du mobilier, évitant ainsi aux locataires des dépenses d’ameublement pour leur logement, mais aussi en termes de frais de déménagement.
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