Ce lundi 4 mars marque la journée mondiale de lutte contre l’obésité. Un fléau qui touche à présent plus d’un milliard d’individus dans le monde : c’est le résultat d’une étude internationale réalisée en collaboration avec l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et publiée dans la revue The Lancet vendredi 1er mars.
Aucune catégorie d'âge épargnée
L’obésité concerne aujourd’hui plus d’un milliard de personnes dans le monde, soit une personne sur 8 à travers la planète.
Aucune catégorie d’âge n’est épargnée, avec 879 millions d’adultes et 159 millions d’enfants et d’adolescents concernés : en 32 ans, soit entre 1990 et 2022, le taux d’obésité a presque triplé chez les hommes, passant de 4,8 % à 14 %, plus que doublé chez les femmes (de 8,8 à 18,5 %), et quadruplé chez les enfants.
C’est ce que rapporte l’étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet, qui s’appuie sur les données de 220 millions d’individus dans plus de 190 pays.
Un fléau qui a progressé plus rapidement qu'escompté, a expliqué Francesco Branca, le directeur du département de la nutrition et de la sécurité alimentaire de l’OMS : "Nous nous attendions à atteindre le chiffre d’un milliard en 2030, mais il est arrivé beaucoup plus rapidement qu’anticipé".
La progression de l’obésité s’accompagne de l’augmentation de la mortalité liée à certaines pathologies comme le diabète, certains cancers ou encore les maladies cardio-vasculaires ou respiratoires telles que le Covid-19.
Le problème est devenu mondial
"Dans le passé, nous avions tendance à considérer l’obésité comme un problème de pays riches, désormais c’est un problème mondial" a expliqué Franscesco Branca, avec certains pays ou territoires ayant des revenus faibles ou intermédiaires qui présentent des taux d’obésité supérieurs à de nombreux pays industrialisés, par exemple en Polynésie ou Micronésie, en Afrique du Nord ou au Moyen-Orient. "Dans la plupart des pays, un plus grand nombre de personnes sont touchées par l’obésité que par l’insuffisance pondérale", note-t-il, l’étude pointant par ailleurs la sous-alimentation, qui demeure un fléau majeur dans des régions comme l’Asie du Sud ou l’Afrique subsaharienne.
Pour un certain nombre de pays à moyen ou faible revenu, sous-nutrition et obésité font figure de "double fardeau" : quand certains n’ont pas accès à un nombre de calories suffisant, une autre partie de population accède, elle, à une alimentation de mauvaise qualité.
"Cette nouvelle étude souligne l’importance de la prévention et de la prise en charge de l’obésité dès le début de la vie et jusqu’à l’âge adulte, grâce à l’alimentation, à l’activité physique et à des soins adéquats aux besoins", a pointé le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Quand surpoids et obésité impactent l’assurance emprunteur
Lors de la souscription d’une assurance de prêt, des surprimes peuvent être appliquées en cas d'obésité, en raison des impacts potentiels sur la santé (hypertension artérielle, diabète de type 2…). Il est néanmoins possible de faire jouer la concurrence en comparant l’ensemble des solutions du marché. A noter qu’un emprunteur peut souscrire son assurance sans questionnaire médical, conformément à la loi Lemoine de 2022, pour un encours immobilier d’un montant inférieur à 200 000 euros et s’il a moins de 60 ans à l’issue du remboursement de son crédit.
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