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La pandémie de coronavirus continue de paralyser l’activité économique en France comme dans le reste du monde. Avec des conséquences à court et long terme pour le pouvoir d’achat des Français, bien que tout soit fait pour en atténuer l’ampleur.
Le confinement reste d’actualité et se prolonge jusqu'au 11 mai, a annoncé hier soir Emmanuel Macron dans son allocution. L’activité des entreprises tourne au ralenti lorsqu’elle n’est pas totalement à l’arrêt, et cela impacte l’économie française : elle devrait connaître en 2020 sa plus forte récession depuis 1945 selon le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. L’Insee chiffre à 3 points de PIB les pertes mensuelles liées au confinement. On devrait donc dépasser les -2,9% de croissance de 2009, alors que les prévisions du gouvernement étaient initialement de +1,3% pour l’année en cours.
Derrière ces chiffres, des revenus en baisse pour les Français, et pas seulement pour les 5 millions au chômage partiel dont seul 84% du salaire net est garanti.
La grande distribution – qui a vu son chiffre d’affaires augmenter de 30% lors de la première semaine de confinement – a majoritairement décidé de figer les prix des produits de première nécessité. Le panier moyen a explosé ? C’est parce que les Français consomment davantage chez eux et pour toute la famille, ce qui a réduit le budget repas hors foyer ainsi que celui consacré aux déplacements ou aux loisirs par la force des choses… Néanmoins, on observe certaines hausses de prix comme celui des imprimantes.
La crise sanitaire actuelle comporte donc des risques à tiroir : faire face à court terme à des revenus inférieurs, puis s’attendre une remontée lente à l’amorce du déconfinement, car c’est toute l’économie qui est bouleversée par le Covid-19 et la croissance ne va pas revenir en quelques mois. La crise laissera une ardoise de plusieurs milliards d’euros en raison des dépenses immédiates et des reports de recettes, et l'activité sera ralentie.
Pour ceux dont les revenus sont les plus fluctuants et les plus dépendants de l’activité économique et qui remboursent plusieurs emprunts, cela peut signifier un budget tendu. Lorsque les mensualités de différents crédits contractés deviennent trop élevées, le fait de regrouper ses prêts dans un contrat unique permet de réduire le montant de l’échéance, en allongeant la durée de remboursement - ce qui engendre aussi un coût total plus élevé. Par son mécanisme, le rachat de crédits redonne de l'air à un budget mensuel en permettant de dégager un reste à vivre plus acceptable au mois le mois.
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