Le ministre de l'Économie a confirmé samedi soir que le trimestre anti-inflation dans les supermarchés sera prolongé. Lors d'une interview sur France 2, le 20 mai 2023, Bruno Le Maire a déclaré qu'il envisageait d'allonger cette mesure d’un trimestre supplémentaire afin de freiner la hausse des prix, en promettant également des propositions de baisses d'impôts dans les semaines à venir.
Qu'est-ce que le trimestre anti-inflation ?
Le dispositif du trimestre anti-inflation a pour objectif de freiner l'inflation des prix alimentaires qui a atteint près de 15 % en avril par rapport à l'année précédente. Le principe est de laisser le droit aux supermarchés de choisir une sélection de produits sur lesquels ils s'engagent à proposer le prix le plus bas possible pour en faciliter l’accès.
Une démarche pour “stopper la spirale des prix”
Initialement prévu jusqu’au 15 juin, le trimestre anti-inflation sera donc finalement prolongé en raison des difficultés attendues pendant l'été. « On va évidemment prolonger (l'opération) d'un trimestre supplémentaire parce que l'été est difficile, a déclaré le ministre. Comme les prix ne vont pas baisser immédiatement, il faut que les distributeurs s'engagent pour l'été prochain et ils l'ont fait, tant mieux ».
Lors de l’interview, le ministre a également tenu à remercier les industriels de l'agro-alimentaire qui ont accepté de nouvelles négociations commerciales pour réduire les prix. Selon lui, une telle démarche permettrait de “stopper la spirale des prix” à la rentrée de septembre ou octobre.
Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), a affirmé que les distributeurs étaient globalement favorables à cette prolongation, tandis que le PDG de Système U, Dominique Schelcher, a annoncé une prolongation jusqu'à la fin de l'année.
Et la baisse des impôts ?
En ce qui concerne les baisses d'impôts, Bruno Le Maire a indiqué qu'il présenterait des propositions dans les prochaines semaines. Il a souligné que des annonces concrètes pourraient être faites dans quelques mois, tout en rappelant que le gouvernement agissait en fonction des contraintes des finances publiques : "Nous faisons ce que nos finances publiques nous autorisent à faire et je pense que 2 milliards d'euros, c'est déjà une somme importante", a-t-il expliqué.
Bénéficiez de notre expertise en regroupement de crédit,
c'est sans engagement !
Autres actualités
Guide rachat de crédit
Pour vous aider