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La Banque de France prévoit une hausse historique du chômage du fait de la chute de l’économie, après un bond de plus de 22% des inscriptions en catégorie A à Pôle Emploi en avril. Dans ce contexte anxiogène, la garantie perte d’emploi de l’assurance de prêt prend tout son sens.
Limitées par la mise au chômage partiel pendant la crise sanitaire, les pertes d’emploi pourraient atteindre 11,5% en 2021 selon la Banque de France. Le recul du pouvoir d’achat des Français serait alors de 0,5%. Les économistes estiment ainsi que le PIB ne serait pas retrouvé avant mi-2022, si toutefois la circulation du Covid-19 reste maîtrisée et que l’économie s’adapte aux contraintes sanitaires. Cette projection est également conditionnée à la reprise de la consommation des Français, en recul de 9,3% depuis le début du confinement. Le contexte économique et social est donc chargé en incertitudes...
L'assurance perte d’emploi ne figure pas parmi les garanties obligatoires de l’assurance de prêt. Seules sont exigées une protection contre les risques décès, invalidité et incapacité de travail. Pourtant, elle permet la prise en charge des mensualités en cas de licenciement, évitant ainsi la vente du bien immobilier. Les salariés du privé ont donc intérêt à y souscrire. Attention cependant au niveau de garantie choisie : le contrat peut prévoir une franchise élevée (entre 3 à 9 mois selon l’assureur), un délai de carence (entre 6 et 12 mois) et une indemnisation totale, partielle ou progressive (40% les 6 premiers mois, 60% les 24 mois suivants pour atteindre 80% les 6 derniers mois par exemple). Parfois, l’indemnisation est plafonnée à 1 500€ par mois. Il faut également être vigilant aux exclusions. Par exemple, une rupture conventionnelle donne droit à une indemnisation du chômage, elle ne devrait donc pas en être une.
Si l’assurance de la banque n’inclut pas la garantie perte d’emploi, l’emprunteur a la possibilité de faire jouer la délégation d’assurance. En effet, la loi Hamon offre la possibilité de résilier son assurance de prêt durant la première année de souscription. La loi Sapin 2 et l’amendement Bourquin va plus loin : la résiliation est possible tous les ans à la date anniversaire de la signature du contrat. Par ailleurs, la délégation d’assurance permet de faire jouer la concurrence. C’est donc un bon moyen de faire baisser le coût du crédit.
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