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Selon une étude BVA, un Français sur quatre souffre de mal de dos, les cadres (94%) et les jeunes (89%) plus que les autres en raison de la prévalence de l’ordinateur et des mauvaises postures au bureau. Une pathologie qui n’est pas sans conséquences, par exemple sur l’assurance de prêt immobilier.
Les principales causes des lombalgies (sciatiques, hernies discales) sont liées au poste de travail. L’étude BVA révèle d’ailleurs que le confinement aurait aggravé la situation chez ceux qui en souffraient déjà en raison de la sédentarité et d’un poste de travail à l’ergonomie inadaptée. Ainsi, 31% ont vu leurs douleurs augmenter, 25% ont même plus mal depuis le déconfinement.
Le mal de dos peut entraîner des arrêts de maladie répétés, des difficultés de retour au travail, voire un reclassement professionnel. Un coût pour l’Assurance Maladie et l’entreprise mais pas seulement. Ainsi par exemple, une hernie discale qui comprime les racines nerveuses peut s’étendre dans les jambes jusqu’à la paralysie. Elle peut donc avoir une incidence sur l’assurance de prêt immobilier dans la mesure où l’emprunteur a l’obligation de déclarer sa pathologie à l’assureur au moment de remplir le questionnaire de santé. Le mal de dos, dans le cadre de l'assurance prêt immobilier, est considéré comme une maladie non objectivable car la souffrance qu’elle entraîne ne peut être mesurée objectivement par les médecins. Le contrat groupe proposé par la banque peut alors exclure cette garantie ou appliquer une surprime.
Si les maladies non objectivables ne figurent pas parmi les garanties inscrites dans le contrat, il est toujours possible de racheter les exclusions de garantie ou contracter une garantie complémentaire. Mais l’impact sur le coût du crédit est non négligeable. L’emprunteur peut alors faire jouer la délégation d’assurance prêt immobilier. Depuis la loi Lagarde (2010), il est effectivement en droit de faire jouer la concurrence pour son assurance emprunteur et donc de chercher une meilleure couverture à un prix plus intéressant. La loi Hamon permet de résilier son contrat dès la première année de souscription. Tous les ans ensuite, l’amendement Bourquin permet à l’assuré de résilier son assurance à la date anniversaire de la signature de son contrat de prêt en respectant deux mois de préavis. Si le refus est répété chez les autres assureurs, il reste la convention AERAS (s'Assurer et Emprunter avec un risque aggravé de santé).
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