Afin de contrer l'inflation présente depuis 2021, la Banque centrale européenne prévisualise une hausse des salaires dans la zone euro courant 2023.
Les négociations annuelles obligatoires (NAO) étaient très attendues par les salariés cette année. Leurs revendications ? Un salaire suffisant pour subvenir à leurs besoins face à l'inflation.
Une augmentation médiane
Les discussions de la BCE ont mené à une déduction unanime : une augmentation considérable des salaires est à venir ."La croissance des salaires au cours des prochains trimestres devrait être très forte par rapport aux tendances historiques" avait annoncé l’institut monétaire en début d’année dans son bulletin mensuel.
Cette hausse devrait permettre une égalisation entre les salaires et les taux d'inflation élevés, puisqu’elle est estimée à 4,95 % d’après la dernière enquête du cabinet Mercer. Pour rappel, l’inflation est passée à 5,2 % en 2022.
"Ces augmentations générales ont été accordées par la plupart des entreprises à tous les salariés, à l’exception des cadres supérieurs et des dirigeants, contrairement aux années précédentes où elles étaient réservées aux salaires les plus bas”, déclare Cyrille Bellanger, directeur du conseil en rémunération chez Mercer France.
Permettant de placer les employés sur un pied d’égalité, ces augmentations communes seront en hausse de 3 % contre 1,1 % l’an dernier. L'augmentation individuelle s’établit à 2 %.
Ces augmentations vont permettre de refléter la bonne santé du marché de l'emploi. De plus, ce ne sont pas les seules revalorisations du pouvoir d’achat des salariés.
Tendre la main aux salariés
La prime de le partage de la valeur (PPV), ancienne prime Macron, fait également partie des aides. 49 % des entreprises ont annoncé souhaiter en distribuer à leurs salariés, toujours d'après le cabinet Mercer. Par ailleurs, la loi sur le partage de la valeur récemment passée à l'Assemblée nationale, permettra d’étendre le versement de la PPV dans toutes les entreprises disposant de plus de 11 employés.
Une hausse des clauses de revoyure est aussi prévue. Ces clauses seraient un bonus non-négligeable pour les salariés en cas de pic d’inflation imprévu.
En 2023, 21 % des entreprises ont décidé de les inclure dans leurs accords contre 11 % en 2021 et 2022.
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