⏱L'essentiel en quelques mots
Pour vous aider à financer un projet ou tout simplement vous soulager financièrement au quotidien, le complément de revenu est une rentrée d’argent bienvenue. Mais comment dégager un pécule en marge d’une activité principale et à quelles aides pouvez-vous prétendre ? Voici ce qu’il faut savoir sur le complément de salaire :
- le complément de revenu prend généralement la forme d’une activité secondaire (petit boulot, business sur internet, autoentreprise, freelance, etc.) ;
- il est possible de vendre ou de mettre certains de ses biens en location (vélo, automobile, logement, etc.) ;
- de plus en plus de sites et d’applications permettent d’accompagner les particuliers dans l’obtention d’un complément de revenu ;
- il existe de nombreuses subventions pour accompagner financièrement les foyers modestes (prime d’activité, RSA, etc.) ;
- le montant de ces subventions varie en fonction des conditions de ressources et de la composition du foyer.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un complément de revenu ?
Comme son nom l’indique, un complément de revenu prend la forme d’une somme d’argent afférente au salaire. Cette source financière peut être multiple, mais prend la plupart du temps la forme d’une activité secondaire. Généralement, le complément de revenu a pour objectif d’améliorer le niveau de vie d’un foyer ou de permettre le financement d’un projet coûteux (achat immobilier, prêt pour des travaux, etc.).
Parmi les compléments de salaire les plus fréquemment employés, on peut mentionner :
- le lancement d’une activité freelance ;
- les primes, pourboires et autres commissions ;
- la location d’un bien (voiture, logement, etc.) ;
- la vente d’effets personnels.
Il convient également de souligner que - contrairement à une activité salariée traditionnelle - le complément de revenus peut varier fortement d’un mois à un autre. Notez aussi que cumuler deux activités peut s’avérer compliqué sur le long terme d’un point de vue physique et mental, d’où l’intérêt de trouver un complément de salaire qui concorde avec votre rythme de vie et vos appétences.
Le complément de revenu peut également prendre la forme d’une allocation financée par la Caf ou tout autre organisme d’État. L’objectif est ici encore une fois d’assurer un revenu minimum aux personnes fragilisées (retraités à faible pension, jeunes éloignés de l’emploi, etc.).
Comment obtenir un complément de revenu ? Nos idées
Il existe différentes manières d’obtenir un complément de revenu. Selon vos centres d’intérêt, votre patrimoine ou encore le temps libre à votre disposition, vous pouvez vous tourner vers des activités très variées.
Générer un complément de revenu sur internet
Le numérique occupe une place de plus en plus importante dans notre vie. On voit d'ailleurs émerger pléthore de nouveaux métiers directement liés à ce phénomène.
Si vous avez quelques connaissances dans la vente et le marketing, créer une boutique en ligne peut s’avérer une solution intéressante pour dégager un complément de revenu sur internet. Certaines entreprises vous proposent de créer votre site e-commerce très rapidement et à moindres frais. Néanmoins, il est impératif de posséder des compétences solides dans le domaine avant de vous lancer :
- création d’un business plan ;
- connaissances en webmarketing ;
- démarchage et gestion des fournisseurs ;
- gestion des stocks et de l’emballage de la marchandise ;
Dans un même ordre d’idées, on peut relever que le phénomène du dropshipping a récemment poussé de nombreux internautes à se lancer dans le e-commerce. Le concept se veut très simple : vous commercialisez sur votre plateforme de la marchandise stockée chez un fournisseur. Autrement dit, vous n’avez aucun stock à gérer et vous vous concentrez essentiellement sur les techniques de vente pour attirer un maximum de clients. Ainsi, lorsqu’une commande est passée depuis votre site, c’est au fournisseur que revient la charge de s’occuper de l’expédition du colis. Si sur le papier le dropshipping semble particulièrement avantageux, sachez toutefois qu’il s’agit d’un milieu très concurrentiel.
Développer votre propre activité en freelance
Aujourd’hui, on voit de plus en plus de personnes développer leur propre activité commerciale. Être freelance se présente donc comme une parfaite alternative pour générer un complément de revenu en gérant votre temps libre comme vous le désirez.
Bien évidemment, la nature de votre activité dépend de vos compétences et de vos centres d’intérêt. Parmi les métiers les plus populaires en freelance, on retrouve entre autres :
- graphiste ;
- webdesigner ;
- rédacteur web ;
- coach ou conseiller ;
Le principal avantage de développer votre propre activité en freelance réside dans la liberté du choix des missions. En effet, vous pouvez choisir de consacrer entre 6 et 8 heures par semaine à votre autoentreprise et de ne travailler qu’avec un ou deux clients de manière ponctuelle. De plus, une grande partie des métiers en freelance sont compatibles avec le télétravail, ce qui représente un gain de temps précieux dans un agenda déjà bien chargé.
Gardez néanmoins à l’esprit que s’il est aujourd’hui très facile de lancer son activité, obtenir vos premiers contrats peut s’avérer long et difficile. Selon votre secteur d’activité, votre niveau d’expérience ou votre localisation géographique, il peut être compliqué de se faire connaître au sein d’un marché très concurrentiel.
Louer votre logement sur une plateforme
Si vous n’avez pas le temps de cumuler deux activités, la location immobilière s’inscrit comme une alternative crédible pour dégager un complément de revenu régulier. Vos enfants ont quitté le nid familial et vous vous retrouvez avec deux chambres vides à l’étage ? Les proposer à la location vous permet une rentrée d’argent simple et sans effort. Il vous suffit de vous inscrire sur l’une des nombreuses plateformes prévues à cet effet et le tour est joué. Il n’appartient ensuite qu’à vous de mettre votre logement en valeur à travers de belles photos et une jolie description pour attirer les voyageurs.
Notez cependant que contrairement à ce que beaucoup pensent, les revenus perçus de cette mise en location sont bel et bien imposables.
Louer/vendre vos biens personnels
Le marché de la location a le vent en poupe, c’est donc le moment de s’inscrire dans la mouvance ! Aujourd’hui, l’usage prime de plus en plus sur la possession. Il est donc très facile de trouver de la demande de location pour de nombreux biens tels que :
- une voiture ;
- une place de parking ;
- un garage ;
- un vélo ;
- un barbecue ;
Pour vous aider dans cette démarche, il existe de multiples plateformes et applications en ligne.
En parallèle, vous avez bien sûr la possibilité de vendre certains biens qui se prêtent moins au marché de la location entre particuliers. Ici, on peut par exemple penser à :
- des vêtements ;
- des meubles ;
- de l’appareillage ménager ;
- des livres, DVD et jeux vidéo ;
De la même manière, vous pouvez vous inscrire sur une multitude de sites et applications conçues à cet effet afin de gagner en visibilité et en sécurité lors de vos transactions. Gardez aussi à l’esprit que contrairement à la location de biens, la vente n’offre pas une forme de régularité dans la rentrée d’argent. Si elle peut s’avérer une aide précieuse au cours d’une fin de mois difficile, mieux vaut privilégier un complément de revenu plus stable pour financer des projets à long terme.
Faire des petits boulots
Si l’on a coutume d’associer petits boulots et jobs étudiants, force est de constater que pour générer un complément de salaire, tout le monde peut se lancer dans une activité secondaire. Bien souvent, ces petits boulots prennent place durant le week-end ou à la suite d’une journée de travail. Ces missions sont généralement ouvertes à tous et il n’est pas nécessaire de justifier un certain niveau d’expérience ou de diplôme. On peut ainsi mentionner :
- le babysitting ;
- le gardiennage ;
- la livraison de repas à domicile ;
- les prestations lors d'événements (mariages, baptêmes, etc.) ;
- le tutorat ou l’aide au devoir ;
Les compléments de revenus de la Caf : ce qu’il faut savoir
Pour soutenir financièrement certains ménages en difficulté, la Caf (caisse d’allocations familiales) propose plusieurs aides qui prennent le rôle d’un complément de revenu.
Prime d’activité
La prime d’activité s’adresse à l’ensemble des travailleurs - salariés comme indépendants - ainsi qu’aux individus qui font face à un contexte de chômage partiel ou technique. Il s’agit d’une subvention destinée à offrir un complément de salaire pour aider les foyers qui perçoivent des revenus jugés modestes. Le montant de la prime d’activité est donc directement calculé sur la base des ressources et de la composition du ménage. Si vous souhaitez savoir si vous êtes éligible à la prime d’activité et au montant que vous pouvez percevoir, il vous suffit de procéder à une simulation sur le site de la Caf.
Enfin, il est à souligner que vous devez remplir d’autres critères pour bénéficier de la prime d’activité :
- être âgé d’au moins 18 ans ;
- résider en France au moins neuf mois dans l’année ;
- être citoyen français ou européen (espace économique) ou séjourner en France depuis au moins cinq ans ;
- percevoir un salaire mensuel net avant impôts d’au moins 1 047,55 € dans le cas où vous êtes étudiant ou apprenti.
Pour continuer à percevoir la prime d’activité, vous devez impérativement déclarer les revenus du foyer tous les trois mois. De la même manière, tout changement de situation professionnelle doit être mentionné auprès de la Caf.
RSA
Le RSA (revenu de solidarité active) se destine aux personnes sans ressources. Il a donc pour objectif d’assurer une rémunération minimale. Son montant dépend de la composition du foyer et de ses ressources (allocations chômage, pensions alimentaires, revenus d’activité non salariée, etc.).
Sont éligibles au RSA :
- les personnes de plus de 25 ans dont les revenus sont jugés modestes (un programme d’accompagnement à l’insertion professionnelle est également proposé) ;
- les jeunes actifs âgés de 18 à 25 ans qui justifient d’une certaine durée d’activité professionnelle ;
- les jeunes parents sans condition d’âge, qu’ils soient dans l’attente d’un bébé ou aient déjà un enfant à charge ;
- un jeune parent isolé.
Pour savoir si vous pouvez prétendre au RSA ainsi que le montant que vous pouvez toucher, le plus simple reste encore d’effectuer une simulation depuis le site du service public.
A l’image de nombreuses aides, le RSA est un complément de revenu cumulable avec d’autres dispositifs (ASS, Aspa, AAH, etc.).
L'Allocation aux adultes handicapés (AAH)
L’AAH est un dispositif destiné au soutien financier des personnes en situation de handicap. Cette subvention vous garantit l’obtention d’une rémunération minimale dont le montant dépend de vos conditions de ressources, mais aussi de votre situation professionnelle et familiale. Il existe un simulateur mis à la disposition sur le site du service public.
Pour toucher l’allocation aux adultes handicapés, il est primordial de respecter certains critères. Ainsi, vous devez :
- justifier d’un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 % (ce taux peut être abaissé entre 50 et 79 % si votre condition ne permet pas un accès durable à un emploi) ;
- être âgé d’au moins 20 ans (16 ans dans le cadre où vous n’êtes plus à la charge de vos parents concernant le bénéfice de prestations familiales) ;
- résider en France.
Il est à noter que la durée durant laquelle est accordée l’AAH varie d’un individu à un autre selon son taux d’invalidité. Généralement, elle s’écoule sur une durée de 1 à 5 ans, puis peut être renouvelée suite à une nouvelle demande. Pour les formes de handicap les plus graves, la durée peut passer à 10 ans, voire à vie si votre condition ne peut évoluer favorablement.
Un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 % vous permet de toucher l’allocation aux adultes handicapés durant votre retraite.
Subventions de la Caf |
Conditions d’éligibilité |
Montant de l’aide |
---|---|---|
Prime d’activité |
|
Basé sur le niveau de revenus et la composition du foyer |
RSA |
|
Basé sur le niveau de revenus et la composition du foyer |
AAH |
|
Basé sur le niveau de revenus et la composition du foyer |
Existe-t-il d’autres aides pour obtenir un complément de salaire ?
En dehors de la prime d’activité, du RSA et de l’AAH, il existe plusieurs subventions pour obtenir un complément de revenu.
L’ASS (allocation de solidarité spécifique)
L’ASS est un dispositif qui peut être alloué lorsqu’une personne ne dispose plus de ces droits au chômage. Pour en bénéficier, il convient cependant de :
- témoigner d’une recherche d’emploi active ;
- être apte à la reprise du travail ;
- avoir travaillé au moins cinq ans sur les 10 dernières années qui précèdent la fin du dernier contrat de travail ;
- témoigner de ressources mensuelles inférieures à 1 276,16 € si vous vivez seul contre 1 999,11 € si vous vivez en couple.
Le montant journalier de l’allocation de solidarité spécifique est fixé à un taux journalier de 18,17 €. Notez aussi que dans certains cas particuliers, il est possible de continuer à toucher l’ASS durant une période suite à votre reprise d’activité.
L’Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées)
L’Aspa est une subvention distribuée par votre caisse de retraite. Sont concernées les personnes retraitées qui disposent de conditions de ressources modestes. Ainsi, pour toucher l’allocation de solidarité aux personnes âgées vous devez :
- être âgé d’au moins 65 ans (sauf exception) ;
- ne pas toucher plus de 1 492,08 € brut par mois pour un couple contre 961,08 € si vous vivez seul ;
- résider en France.
En tant qu’allocation différentielle, le montant de l’Aspa est calculé par rapport aux revenus que vous percevez chaque mois. À titre d’exemple, un couple qui gagne 1 000 € peut prétendre à 492,08 €.
Le CEJ (contrat d’engagement jeune)
Le CEJ a pour vocation d’accompagner les jeunes dans leur recherche d’emploi. Autrefois connu sous le nom de Garanties Jeunes, il aide à la construction du projet professionnel à travers la participation à une quinzaine d’heures d’ateliers et de formations par semaine. Chaque jeune est mis en relation avec un conseiller dédié et peut prétendre à une allocation allant jusqu’à 520 € selon ses conditions de ressources et son implication au sein du dispositif.
Pour prétendre au contrat d’engagement jeune, il est impératif :
- d’être âgé de 16 et 25 ans ;
- de ne pas disposer du statut d’étudiant ;
- de ne pas suivre une formation ;
- d’éprouver des difficultés dans la recherche d’un emploi durable.
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