L’humain prendrait deux coups de vieux : l’un à 44, l’autre à 60 ans. Issue des résultats d’une étude américaine, cette conclusion avance que la vulnérabilité aux maladies chroniques ou même aux effets de l’alcool seraient également liées à ces pics. Le moment propice de s'assurer d'avoir une bonne mutuelle santé ?
La croyance commune est que le vieillissement est un processus progressif, seulement les scientifiques de Stanford ont récemment démontré que ce n’est pas le cas.
« Cette étude révèle pourquoi de nombreuses personnes ont l'impression de vieillir assez soudainement » révèle John Whyte auprès de National Geographic. Ce médecin généraliste et ancien directeur du U.S. Food and Drug Administration n’a pas participé à l’étude, mais confie également que « cela contredit le raisonnement selon lequel on vieillit de manière lente et continue. »
Des analyses confirment un pic tardif
Les scientifiques ont analysé les molécules et microbiotes chez des personnes entre 25 et 75 ans.
Ces données ont été étudiées à l’aide de technologies permettant d’obtenir les informations biologiques dans leur entièreté à l’aide d’un échantillon pour ensuite les scruter en utilisant l’intelligence artificielle.
« L’analyse a révélé des schémas non linéaires cohérents dans les marqueurs moléculaires du vieillissement, avec une dérégulation significative survenant à deux périodes principales se produisant à environ 44 ans et 60 ans » observent les scientifiques d'après Le Progrès.
Au final, 81 % des éléments analysés avaient des caractéristiques non linéaires, et présentaient une croissance ou une décroissance plus rapide à deux âges bien précis.
Des vulnérabilités surprenantes
Des similarités sont observées entre les hommes et les femmes.
Après 45 ans, on remarque une transition non liée à la ménopause « mais qui représente plutôt un phénomène commun dans le processus de vieillissement des deux sexes » observent les scientifiques.
De plus, Le Progrès souligne que les changements les plus proéminents au niveau des molécules concernent celles liées :
- au métabolisme de l’alcool ;
- au métabolisme de la caféine ;
- au métabolisme des lipides ;
- aux maladies cardiovasculaires ;
- à la peau ;
- aux muscles.
Une fois la soixantaine dépassée, les molécules les plus vulnérables sont celles liées :
- au métabolisme des glucides ;
- de la caféine ;
- à la régulation de l’immunité ;
- aux fonctions rénales ;
- aux maladies cardiovasculaires ;
- à la peau ;
- aux muscles.
Bien que les scientifiques souhaitent comprendre les raisons de ces changements afin de pouvoir les contrer, il est primordial de faire attention à sa santé, en maintenant une alimentation équilibrée ainsi qu’en réduisant sa consommation d’alcool au maximum.
Autre défi des séniors : trouver une protection santé adaptée à leurs besoins ! En effet, les soins dentaires, optiques ou le frais d’hospitalisation peuvent représenter d’importantes dépenses. Il est donc intéressant de faire jouer la concurrence entre les différents contrats de mutuelle santé sénior disponibles pour trouver celui qui convient. Par exemple, en dehors des garanties indispensables, d’autres prestations peuvent être couvertes, des soins tels que la médecine douce ou les cures thermales notamment. Utiliser un comparateur de mutuelles santé peut alors s’avérer utile.
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