Tandis que les Français sont en quête de la meilleure mutuelle pour mieux se soigner, la ministre de la Santé et de l'accès aux soins, Geneviève Darrieussecq, a annoncé ce mercredi au micro de Franceinfo une nouvelle version du carnet de santé où figureront notamment des pages mentionnant les risques liés aux écrans sur les enfants dès janvier 2025.
Le carnet de santé évolue
Habituellement, le carnet de santé est utilisé pour suivre les vaccins et l’évolution des courbes de croissances notamment. Dès le passage à la nouvelle année, ce carnet va évoluer. Il contiendra des pages entièrement dédiées aux effets nocifs des écrans sur les plus jeunes. Lors de son passage chez Franceinfo, la ministre a expliqué : « Il y aura des conseils, des mesures de suivi. C’est important d’expliquer aux parents, qui sont en première ligne, quelle est la nocivité du temps trop long devant les écrans. »
Des restrictions pour préserver la santé des enfants
En avril 2024, des experts avaient remis un rapport alarmant au gouvernement concernant l’usage des écrans par les enfants. Cette étude préconisait quelques restrictions assez strictes parmi lesquels nous pouvons citer :
- aucun écran avant 3 ans ;
- un accès fortement limité aux écrans entre 3 et 6 ans ;
- un téléphone portable sans accès à internet à partir de 11 ans ;
- un smartphone sans réseaux sociaux dès 13 ans ;
- un accès limité aux réseaux sociaux à partir de 15 ans.
Toujours selon ce rapport, Les écrans favoriseraient la sédentarité, l’obésité ou encore la myopie. Ils auraient également un impact négatif sur la qualité du sommeil. De leur côté, les réseaux sociaux seraient des facteurs de dépression et d’anxiété notamment chez les adolescents.
Un rapport du Haut Conseil de santé publique note qu'une exposition fréquente aux écrans serait néfaste pour les enfants de moins de 3 ans. En revanche, d'autres études montrent que le numérique peut aussi avoir des effets positifs sur les jeunes si le contenu est adapté à l'apprentissage. Il est important de suivre son enfant dans son utilisation des réseaux sociaux et s’il en a besoin, de lui faire suivre une thérapie auprès d’un psychologue afin qu’il puisse se confier à un professionnel de santé.
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