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Après une courte période de doute, ça y est c’est officiel : le taux de rémunération du livret A passera à 1,25% à partir du 1er Août 2013.
J’ai décidé de fixer le taux du Livret A à 1,25 % à partir du 1er août #LivretA
— Pierre Moscovici (@pierremoscovici) July 18, 2013
Le ministre de l’Economie a ainsi suivi les recommandations de la Banque de France qui conseillait de ne pas suivre le calcul traditionnel. La logique aurait en effet voulu un taux historiquement bas à 1% mais le ministère s’y est refusé jugeant cette baisse « trop importante ». Le choix s’est donc définitivement porté sur 1,25% « ce taux permet de garantir le pouvoir d’achat du livret A en le maintenant au-dessus du niveau de l’inflation. » a encore avancé le ministre pendant sa conférence de presse.
COMMENT LE TAUX DU LIVRET A EST-IL FIXÉ ?
Le livret préféré des Français – fin 2012 96% en détenaient un- dépend de la situation économique. Depuis sa création en 1818 la rémunération du livret A suit ainsi mécaniquement les aléas des prix des biens de consommation : plus ceux-ci augmentent plus le taux s’élève aussi afin de compenser avec la hausse du prix de la vie. Les prix ne cessant d’évoluer le taux du livret A ne cesse d’être remis en question et deux fois par an, le 1er février et le 1er août, la Banque de France refixe son taux en fonction du contexte économique.
Or, en 2013, les prix des biens de consommation, mis à part le tabac, ont très peu augmenté, l’Insee estime en effet que l’inflation (la hausse des prix) ne dépasse pas les 0,8%. Le calcul traditionnel veut que l’on rajoute 0,25% à ce taux d’inflation (0,8 + 0,25) ce qui nous mène à 1,05% puis d’arrondir au quart de point le plus proche soit 1%. Logiquement donc, le taux du livret A aurait du être ramené à 1% soit son niveau le plus bas depuis sa création puisque sa rémunération n’est jusqu’ici jamais descendue sous 1,25%.
Pour autant, le calcul n’est pas appliqué mécaniquement et il peut y avoir influence humaine. Ainsi la décision d’appliquer à la lettre les résultats de ce calcul dépend d’abord du gouverneur de la Banque de France : s’il veut suivre les résultats, sa décision s’impose et personne ne peut la contester en revanche, s’il souhaite y déroger, comme cela a été le cas ce mois-ci, la décision finale revient au ministre de l’Economie. Voici pourquoi c’est à Pierre Moscovici qu’est revenue la responsabilité de trancher.
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