⏱L'essentiel en quelques mots
Dans sa quête d’informations fiables et exploitables, le journaliste est parfois confronté à des situations stressantes et périlleuses. Cette réalité complique son accès à l’assurance emprunteur et au crédit immobilier.
- Les compagnies d’assurances identifient, le plus souvent, le journaliste comme un métier à risque pour plusieurs raisons : déplacements fréquents, en zones dangereuses, rythme de travail intense, exposition à des menaces verbales ou physiques, etc.
- Pour déterminer le niveau de risque de la profession, les assureurs imposent au journaliste de remplir un questionnaire sur les conditions d’exercice de son activité.
- L’assurance de prêt immobilier du journaliste peut être assortie d’une surprime ou d’exclusion de garanties.
- Le principe de la délégation d’assurance permet de choisir un contrat d’assurance emprunteur différent de celui proposé par les banques.
- Grâce à son expertise dans le domaine, le courtier en assurance vous aide à comparer les offres. Son but : trouver une formule adaptée à vos besoins à un tarif compétitif.
Sommaire
- Pour quelle raison le journaliste est-il une profession à risque pour l’assurance de prêt immobilier ?
- Comment l’assurance emprunteur évalue-t-elle les risques du métier ?
- Comment obtenir une assurance prêt immobilier pour journaliste au meilleur tarif ?
- Assurance de prêt pour un journaliste : quelles garanties choisir ?
Pour quelle raison le journaliste est-il une profession à risque pour l’assurance de prêt immobilier ?
Pour les organismes d’assurance, certaines professions sont considérées comme étant « à risque ». Cette caractéristique peut entraîner l’application de surprimes ou d’exclusions de garanties, voire des refus, au moment de souscrire une assurance de prêt immobilier. Parmi les métiers généralement jugés à risque, on trouve, par exemple, les militaires, les sapeurs-pompiers ou encore les policiers. Leur quotidien les expose à des dangers plus importants que pour le reste de la population.
La profession de journaliste entre dans le champ des métiers à risque pour différentes raisons.
- Sa mission de recherche et de vérification des informations lui impose de se déplacer régulièrement, en France ou à l’étranger, pour être au plus près de l’actualité.
- Il couvre tous types d’événements comme les accidents, les conflits, les attentats ou les catastrophes naturelles. Il est alors confronté à des zones peu sécurisées et à des situations susceptibles de dégénérer à nouveau.
- Le rythme de travail d’un journaliste est intense, car il doit se rendre disponible quand les faits surviennent. Cela suppose le maintien d’une excellente forme physique et une bonne capacité de récupération.
- Certaines informations parfois sensibles ou traumatisantes impliquent de savoir résister au stress et de préserver sa santé mentale.
- Au cours de ses investigations, il peut faire l’objet de menaces physiques ou morales de la part des personnes concernées par son enquête.
Comment l’assurance emprunteur évalue-t-elle les risques du métier ?
Le métier de journaliste regroupe des réalités très différentes d’un professionnel à un autre. Ainsi, le présentateur d’un journal télévisé n’est pas exposé aux mêmes risques qu’un reporter de guerre. Pour évaluer votre niveau de risque réel, la compagnie d’assurance vous demande de remplir un questionnaire relatif aux conditions d’exercice de votre profession.
Il est conseillé de renseigner cette demande d’informations avec soin afin de bénéficier d’une protection adaptée à son profil. Pour obtenir une assurance de prêt immobilier, le journaliste doit notamment préciser :
- sa fonction exacte : journaliste, reporter, rédacteur en chef, correspondant local … ;
- le média qui l’emploie : télévision, presse écrite, radio, internet ;
- sa spécialité : le sport, le cinéma, la politique, la mode, etc. ;
- la zone géographique couverte dans le cadre de son activité ;
- les moyens de transport utilisés et la fréquence de ses déplacements à l’étranger ;
- les éventuelles agressions et/ou accidents déjà subis dans l’exercice de ses fonctions.
Vos réponses déterminent les conditions de votre assurance emprunteur en tant que journaliste. En effet, après l’examen de votre dossier, l’organisme vous communique sa décision :
- un accord pour une offre complète au tarif standard ;
- la protection de votre crédit immobilier avec l’application d’une surprime ;
- une formule avec exclusion de certaines garanties ;
- un refus d’assurer votre prêt, car votre profil présente un risque trop élevé.
Comment obtenir une assurance prêt immobilier pour journaliste au meilleur tarif ?
Pour vous octroyer un emprunt, la banque exige que vous souscriviez une assurance de prêt immobilier. Or, le contrat de groupe qu’elle propose n’inclut pas forcément la couverture de votre métier de journaliste ou un tarif compétitif.
Depuis la loi Lagarde de 2010, vous êtes libre de sélectionner une assurance emprunteur externe qui correspond davantage à vos attentes. C’est le principe de la délégation d’assurance qui impose à la banque d’accepter une assurance auprès d’un autre organisme à condition de respecter le niveau de garanties requis.
Il est donc recommandé de faire jouer la concurrence pour obtenir le meilleur tarif, et ce, régulièrement au cours de la vie de votre crédit immobilier. En effet, la loi Lemoine de 2022 vous permet de changer d’assurance à tout moment. N’hésitez pas à effectuer des simulations pour bénéficier des dernières offres disponibles ou renégocier auprès de votre compagnie.
Vous pouvez solliciter l’accompagnement d’un courtier pour faciliter vos démarches. Sa connaissance du marché est un atout quand il s’agit de trouver une assurance de prêt immobilier pour un journaliste. Il vous aide à comparer les formules, à constituer votre dossier ou à changer d’assureur. Dans ce dernier cas de figure, il veille au respect de l’équivalence de garanties imposée par les banques.
Assurance de prêt pour un journaliste : quelles garanties choisir ?
Une assurance de prêt se charge des remboursements de votre crédit immobilier dans les circonstances prévues dans votre contrat. Si vous êtes journaliste, vous avez tout intérêt à opter pour une couverture complète composée à la fois des garanties essentielles et complémentaires.
- La garantie décès : l’assureur rembourse le capital restant dû au moment du décès de l’assuré, selon la quotité sélectionnée lors de l’adhésion.
- La PTIA : la clause de perte totale et irréversible d’autonomie se déclenche quand l’emprunteur ne peut plus travailler et qu’il a besoin de l’assistance d’un tiers pour les actes de la vie quotidienne.
- L’IPT : la garantie invalidité permanente et totale s’applique lorsqu’une personne souffre d’une invalidité supérieure à 66 %.
Quand on exerce un métier à risque comme celui de journaliste, il est conseillé d’étoffer sa formule d’assurance de prêt immobilier avec des garanties telles que :
- l’IPP : l’invalidité permanente et partielle correspond à un taux d’invalidité situé entre 33 % et 66 %.
- l’ITT : la garantie d’incapacité temporaire et totale de travail implique une prise en charge des échéances du crédit pendant une longue période d’arrêt de travail.
- la PE : la clause de perte d’emploi est actionnée en cas de licenciement.
Renseignez-vous sur les modalités de mise en œuvre de ces garanties, les délais de carence et les éventuelles franchises applicables.
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