"Mon espace santé" : c’est ainsi qu’a été rebaptisé le carnet de santé numérique. S’il peinait à rencontrer le succès, cette nouvelle version du fameux carnet semble décoller, selon l’AFP.
13 % de la population a demandé les clés de son accès à "Mon espace santé" en un an
En un peu plus d’une année, 8,4 millions de personnes ont demandé les clés de leur coffre-fort numérique. Mais c’est surtout l’utilisation de l’outil, dont se félicite le ministère de la Santé, toujours selon l’AFP.
En effet, près de 10 millions de documents sont ainsi déposés chaque mois dans les carnets de santé numériques des patients par les hôpitaux, les praticiens ou encore, les laboratoires. Soit la moitié des 250 millions de documents stockés par an, objectif fixé à terme pour ce carnet de santé numérique. Si les hôpitaux et les laboratoires d'analyse médicales sont les principaux fournisseurs de documents, l'enjeu est désormais de convaincre les praticiens libéraux, rapporte l'AFP.
"Mon espace santé" permet en effet d’accueillir différents types de documents :
- ordonnances ;
- analyses biologiques ;
- imageries médicales ;
- comptes-rendus d’hospitalisation ;
- autres documents de santé.
Chaque assuré social dispose d’un espace santé
C’est la grande différence avec les précédentes tentatives du genre : à moins d’une opposition écrite de l’assuré, son espace a été créé automatiquement. A noter que suite à un appel au boycott lancé par la Quadrature du net, qui pointait du doigt la gestion des consentements des utilisateurs, pour elle ni "respectueuse", ni "fiable", ni "réaliste" seuls 2 % des Français ont refusé la création de leur carnet.
"Mon espace santé" va par ailleurs bénéficier de nouvelles fonctionnalités dans les mois à venir, notamment : la connexion de sa messagerie sécurisée et de son agenda avec des services comme Doctolib, ou le stockage de données fournies par des objets tels que le taux de glycémie du capteur d’un diabétique ou le poids d’une balance connectée.
Cet espace santé sera également utilisé à des fins de prévention avec des rappels des dates de vaccination ou des propositions bilans de santé en fonction de l’âge par exemple.
La santé : un élément clé aussi pour l’assurance emprunteur
Tout emprunteur doit souscrire une assurance de prêt lorsqu’il contracte un prêt immobilier. Il doit pour cela remplir un questionnaire de santé. Disposer d’éléments numérisés tels que ceux que peut accueillir un carnet de santé numérique peut donc se révéler utile pour l’emprunteur qui remplit ce questionnaire, en ayant toutes ces informations "sous la main".
A noter qu’il est possible d’éviter ce fameux questionnaire de santé pour l’assurance emprunteur, grâce à la loi Lemoine de 2022, sous certaines conditions :
- les encours de crédit immobilier doivent être d’un montant inférieur à 200 000 € (par assuré) ;
- le remboursement du prêt immobilier doit prendre fin avant les 60 ans de l’emprunteur.
Mais dans tous les cas, questionnaire ou pas, il reste possible de faire jouer la concurrence, démarche utile pour obtenir un contrat compétitif en termes de couverture et de tarif.
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