1249 € : c’est le budget annuel global que consacrent les Français aux frais de santé. En 2018, ce même budget était de 715 €, soit une hausse de 75 % en 5 ans ! C’est l’un des résultats de l’étude Cofidis/CSA Research publiée ce 12 avril 2023.
La raison principale à cette hausse selon l’étude : les Français se préoccuperaient davantage de leur santé depuis la pandémie de Covid, l’estimant même comme un enjeu majeur.
1/4 des Français affirme devoir "se serrer la ceinture"
Si l’enquête révèle que 74 % des Français n’ont pas renoncé à se faire soigner au cours de 12 derniers mois, et que 83 % ont déclaré ne pas avoir rencontré de difficulté à payer leurs frais de santé l’an passé, ¼ affirment néanmoins devoir se "serrer la ceinture", principalement des foyers avec enfants à charge (26 %).
Dans un contexte marqué par l’inflation, 1 répondant sur 2 a d'ailleurs fait par d'un sentiment d’une hausse des charges liées aux frais de santé. Les Français mettent donc des stratégies en place pour optimiser leur budget.
- 60 % des sondés disent ne pas acheter à nouveau un médicament qu’ils ont déjà chez eux ;
- 50 % choisissent des médecins ou spécialités conventionnés en secteur 1 ;
- 50 % demandent à se faire prescrire uniquement des médicaments génériques, ou remboursés ;
- 30 % des répondants comparent les prix pratiqués dans les pharmacies.
Un reste à charge jugé trop élevé
Les 18-24 ans sont, toujours selon l’étude, l’une des populations des plus touchées par l’impact de l’inflation en matière de santé, 39 % d’entre eux rencontrant des difficultés à payer leurs soins, 26 % ayant déclaré renoncer à se soigner durant les 12 derniers mois. En cause principalement, un reste à charge trop élevé (46 %).
Si l’étude montre un reste à charge stable depuis 5 ans, passé de 232 € en 2018 à 288 € en 2023, les Français le considèrent néanmoins trop important, surtout dans l’optique (74 %) et le dentaire (76 %), soins auxquels ils renoncent le plus souvent.
L’assurance emprunteur : l’autre budget sur lequel les Français peuvent agir
Lorsqu’ils contractent un crédit immobilier, les emprunteurs doivent souscrire par la même occasion une assurance emprunteur, leur seule protection pendant toute la durée du prêt. Celle-ci les protège, comme elle protège la banque, en prenant le relais des mensualités ou du capital restant dû du crédit dans le cas d’un accident de la vie, à travers la mise en œuvre de garanties décès, invalidité ou incapacité.
Or, le coût d’une assurance de prêt peut représenter plus du tiers du coût du prêt immobilier, c’est même le deuxième poste après les intérêts du crédit. Les emprunteurs peuvent alors mettre en place une autre stratégie afin de baisser les coûts : comparer les assurances de prêt au moment de souscrire leur crédit pour obtenir la couverture la plus performante au tarif le plus attractif.
Depuis la loi Lemoine de 2022, il est d’ailleurs désormais possible de changer d’assurance de prêt à tout moment du remboursement du crédit, dans l’optique d’obtenir un contrat moins cher à garanties égales, en faisant jouer la concurrence.
Trouvez la meilleure assurance de prêt
Autres actualités