Le 10 octobre dernier signait la 31e édition de la journée mondiale de la santé mentale. L’occasion de mettre en lumière ces troubles souvent méconnus, mais pouvant avoir un impact majeur sur la vie des personnes concernées. Ces affections psychologiques englobent une large diversité de troubles, allant de la dépression passagère, ou du burn-out, à certaines maladies psychiatriques comme la schizophrénie ou la bipolarité.
Certaines peuvent être bénignes et temporaires, tandis que d’autres peuvent nécessiter un suivi thérapeutique, voire un traitement médicamenteux. Dans tous les cas, il est important de rappeler qu’il n’est jamais trop tard pour prendre soin de sa santé mentale, que ces maladies peuvent toujours être contrôlées et soignées, et qu’il n’y a aucun tabou ni aucune honte à se tourner vers un spécialiste en cas de doute.
La jeunesse de plus en plus concernée
À l’occasion de cette journée, l’organisme Santé publique France publiait pendant le week-end un rapport mettant en évidence une dégradation de la santé mentale des Français, particulièrement marquée chez les adolescents (11-17 ans) et les jeunes adultes (18-24 ans).
Selon les chiffres avancés dans l’enquête, les 18-24 ans étaient 20,8 % à être concernés par la dépression en 2021, contre 11,7 % en 2017. En outre, parmi les jeunes de 17 ans, 9,5 % étaient concernés par des symptômes anxio-dépressifs sévères en 2022, contre 4,5 % en 2017.
Pour y faire face, Santé publique France tente de sensibiliser les jeunes à ces thématiques via la diffusion de plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux, afin de décrypter les comportements permettant de prendre soin de sa santé mentale. L’agence met également en avant certains comportements pouvant y aider, comme par exemple :
- pratiquer une activité physique ;
- dormir suffisamment et à des horaires réguliers ;
- prendre du temps pour des loisirs et/ou un hobby ;
- aider les autres.
Santé mentale et assurance de prêt
Dans certaines situations, les maladies psychologiques font partie des maladies non objectivables (MNO) qui peuvent conduire à une incapacité de travail temporaire ou durable, et donc indirectement à certaines difficultés financières. Ces affections sont considérées comme des risques aggravés de santé sujets à surprimes ou exclusions de garantie pour les assureurs.
Il reste toutefois possible d’effectuer un rachat de garantie si l’on souhaite couvrir ces risques psychologiques, . De plus, toutes les assurances de prêt n'appliquent pas les mêmes critères d’activation de garantie pour ce type de risque. Il est donc conseillé de comparer les offres et de les mettre en concurrence afin de trouver la couverture la plus adaptée à ce genre de situation.
Enfin, lorsqu'une pathologie psychologique empêche l'accès à une assurance emprunteur, le recours à la convention AERAS (S'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) peut permettre dans certains cas d'assurer son prêt en évitant les surprimes et les limitations de garanties.
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