Dans la continuité du plan de réduction des dépenses du gouvernement, l’attention est cette fois portée sur les arrêts maladie consécutifs aux accidents de travail. L’idée serait d’augmenter les jours de carence qui sont actuellement de 3 à 5, 6, voire 7 jours. Explications.
Augmenter le nombre de jours de carence
Selon La Tribune, ce ne sont pas moins de 16 milliards d’euros de dépenses liées aux indemnités journalières qui sont enregistrées. Une somme qui augmente tous les ans de 6 %. Pour réduire ces dépenses et éviter par la même occasion les quelques abus et arrêts maladie de complaisance, le gouvernement propose d’augmenter les jours de carence. Pour rappel, ces jours de carence désignent la période pendant laquelle le salarié du privé n’est pas indemnisé par la sécurité sociale. L’objectif de l’Etat est donc de passer à 5, 6, voire 7 jours de carence, partant du postulat que cela ne changerait rien pour la majorité des salariés étant donné que ces jours de carence sont remboursés par leurs employeurs.
Une proposition qui ne fait pas l’unanimité
A l’annonce de cette proposition, certaines entreprises sont montées au créneau expliquant que ces jours de carence supplémentaires représenteraient une charge en plus pour elles. Le patronat milite pour la solution des jours de carence « d’ordre public » qui ne seraient remboursés par aucun organisme. Une solution qui pénalise les salariés.
Le ministre des Transports Clément Beaune, a affirmé sur Franceinfo que « Le jour de carence, c’est un paramètre qui a souvent été allongé ou réduit. Je pense que c’est quelque chose sur lequel il ne faut pas revenir » et ajoute « On ne va pas égrainer chaque jour le concours Lépine des mesures d'économies ».
L’autre piste du gouvernement est d’axer leur stratégie sur la prévention pour réduire le nombre d’accidents de travail ainsi que leur gravité. Pour cela, l’exécutif propose d'améliorer le système de santé en augmentant le nombre de médecins du travail qui est passé de 4 908 en 2015 à 4 650 en 2020, selon les chiffres officiels repris par Capital.
Par ailleurs, le gouvernement souhaite mettre à contribution les innovations technologiques au profit des salariés effectuant des tâches difficiles. En effet, l’idée est de mettre à disposition des employés, portant des charges lourdes et devant effectuer des tâches pénibles et répétitives, un exosquelette pour limiter les risques d’accidents de travail.
L’accident de travail et ses conséquences sur votre prêt immobilier
Un accident de travail peut avoir de lourdes conséquences sur vos revenus, surtout si vous avez souscrit un prêt immobilier. Choisir une couverture adaptée est donc primordial. Et c’est encore plus vrai si vous occupez un poste considéré à risque par les assureurs (forces de l’ordre, ouvrier, couvreur, etc.). Grâce à la loi Lagarde de 2010, vous pouvez choisir votre assurance emprunteur lors de la souscription du prêt, à condition de respecter l’équivalence des garanties.
Et si vous remboursez déjà votre crédit, vous pouvez, grâce à la loi Lemoine, choisir une autre assurance que celle proposée par la banque prêteuse à tout moment durant la durée du prêt. Un courtier peut aider à trouver la meilleure couverture. Car toutes n’adoptent pas les mêmes politiques en matière de surprime, de délai de carence ou de franchise. Il est donc recommandé de comparer les offres pour souscrire celle qui répond le mieux à vos besoins.
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