La cheffe de file des députés LREM Aurore Bergé a affirmé être prête à des compromis avec l’opposition autour des projets de lois de finances rectificatives et du pouvoir d’achat. Toutefois, cela ne se fera pas « quoi qu’il en coûte », prévient la présidente du groupe LREM, désormais baptisé Renaissance.
La fin du « quoi qu’il en coûte »
Le ministre des Comptes publics Gabriel Attal avait déjà rappelé dans une interview au Parisien début juillet 2022 que le temps n’était plus aux dépenses sans compter. Ainsi, l’heure n’est plus au « quoi qu’il en coûte », mis en place pour faire face à la crise économique liée à l’arrivée du Coronavirus. Désormais, il affirme que même s’il ne faut pas s’interdire de dépenser, il est important de passer au « combien ça coûte ». Autrement dit, il convient maintenant de s’interroger avant d’engager des dépenses conséquentes.
C’est notamment le cas pour le projet de loi de pouvoir d’achat qui pèserait sur le budget du gouvernement. Dans une Assemblée sans majorité pour le gouvernement, Aurore Bergé a affirmé aller dans le sens d’une recherche absolue de compromis. La cheffe de file des députés LREM a également évoqué de possibles discussions sur ce dossier avec l’opposition, tout en soulignant que « ce ne sera pas à n’importe quel prix ».
De nouvelles mesures pour le pouvoir d’achat
Le projet de loi de « mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat » a été débattu plusieurs jours dans l’hémicycle et finalement été validé, annonce l’Assemblée nationale. Un accord a été trouvé entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP) et les élus ont définitivement adopté le texte de loi portant sur « des mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat ».
Les principales mesures de ce texte prévoient :
- l’augmentation anticipée de 4 % des pensions de retraite et de plusieurs prestations sociales ;
- le plafonnement à 3,5 % de la revalorisation des loyers publics ;
- une prime de rentrée exceptionnelle de 100 euros par foyer ;
- 50 euros par enfant pour les personnes touchant les minima sociaux ou la prime d’activité ;
- la poursuite et le triplement de la prime Macron.
Le deuxième volet de la loi devrait suivre. Celui-ci porte notamment sur la prolongation de la remise carburant et du bouclier tarifaire sur l’énergie et le prix du gaz, ou encore la suppression de la redevance. De plus, le plafond journalier du titre restaurant passe à 25 euros et il pourra être utilisé pour l’achat de tout produit alimentaire.
Retrouver du souffle avec un rachat de crédits
Face au choc inflationniste et à la remontée des taux, c’est peut-être le moment d’envisager un regroupement de crédits. Cette opération est une alternative intéressante pour retrouver un équilibre budgétaire. En effet, les ménages cumulant plusieurs crédits peuvent opter pour le rachat de crédits afin de réduire le montant des mensualités à rembourser et retrouver du pouvoir d’achat.
Pour rappel, le rachat de crédits permet de restructurer les finances de l’emprunteur en réunissant l’ensemble des crédits sous un seul et même emprunt à taux unique. Toutefois, pour réduire le montant des échéances, le rachat de crédits s’accompagne d’un allongement de la durée de remboursement et un coût de crédit plus élevé. Pour analyser la situation du foyer et trouver une solution adaptée, le recours à un courtier est judicieux. Cet expert, grâce à son réseau et sa connaissance fine du crédit, obtient le meilleur rachat de crédits.
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