
Vous vous rêvez en propriétaire d’une île, allongé sur un transat face à une mer turquoise ? Si la mission n’est pas impossible, selon Barnes, spécialiste de l’immobilier haut de gamme, ce type de possession reste une opportunité assez rare, et le parcours pour devenir propriétaire compte son lot de défis.
Taux Empruntis relevés le 26/03/2025
Un marché extrêmement restreint
Le marché des îles privées en France reste un marché de niche tant en nombre d’opportunités qu’en termes de transactions.
Selon Barnes, la métropole concentre à elle seule la majorité des îles privées avec 145 îlots répertoriés. Le reste se trouve dans les Antilles françaises et en Polynésie.
En termes de vente, le spécialiste de l’immobilier haut de gamme ne comptabilise que deux ou trois transactions par an avec des prix allant de 1,5 à plusieurs millions d’euros selon la superficie du lieu, la localisation et l’équipement présent sur place.
Un investissement pas comme les autres
Acheter un archipel, ce n'est pas comme acheter un logement avec un crédit immobilier. Les îles sont assez diversifiées. On trouve des lieux équipés de bâtiments et d’habitations rénovés, mais aussi des îlots abritant uniquement faune et flore.
Selon Barnes, pour profiter d’une vie insulaire épanouie, certains défis sont à maîtriser. Tout d’abord, la plupart des îles en vente sont soumises à des réglementations environnementales strictes. Toute construction ou rénovation doit donc s’y conformer, y compris les installations de réseaux d’eau et d’électricité.
L’autonomie énergétique repose souvent sur des panneaux solaires reliés à des batteries et à un groupe électrogène. Concernant l’eau potable, les propriétaires ont recours à des forages avec des systèmes de filtration.
Autre défi majeur : la gestion des déchets. L’absence d’infrastructure oblige les propriétaires à faire des allers-retours sur le continent. Enfin, l’accès à Internet haut débit n’est pas non plus garanti !
L’entretien d’un archipel nécessite aussi une maintenance rigoureuse et nécessite un coût important, rien que pour le transport par bateau des matériaux et des équipements nécessaires. En moyenne, des travaux sur une île coûtent 30 à 40 % plus cher que sur le continent.
Olivier Brunet, directeur associé de Barnes Propriétés & Châteaux, affirme : « Acquérir une île, c'est plus qu'un achat immobilier, c'est une invitation à créer un lieu à son image, c'est un choix de vie à part entière ».
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