Alors que l’activité immobilière se redresse depuis plusieurs mois, les difficultés pour réaliser des ventes sont toujours d’actualité. L’époque post-Covid où les acheteurs se positionnaient sur les ventes et qu’un accord était acté rapidement est révolue. Les acheteurs se montrent désormais plus patients et prennent le temps de négocier.
Une étude de Meilleurs Agents publiée à la fin de l'année dernière montrait déjà cette évolution. En effet, 3 logements vendus sur 4 étaient l'objet de négociations. Seul 1 bien sur 4 se vendait toujours au prix de départ, contre la moitié deux ans avant.
Taux Empruntis relevés le 08/07/2024
Les acheteurs en position de force
Dans les grandes agglomérations, les reventes sont compliquées, et dans le reste du territoire, la réalisation des projets de ne s’améliore pas particulièrement. De nombreuses causes peuvent expliquer cette situation, comme la baisse du pouvoir d’achat immobilier ou la hausse des taux.
« Conséquence de cette difficulté à vendre : le volume de biens à vendre disponibles sur le marché augmente globalement sur tout le territoire depuis que les taux d’intérêt ont commencé à remonter », observait Meilleurs Agents en décembre 2023. Ce contexte est donc particulièrement propice à la négociation pour les acheteurs.
La négociation désormais une norme ?
Selon le baromètre LPI-IAD paru en juillet, la marge de négociation moyenne atteint donc 8,8 % en juin 2024. Dans le détail, cette marge est de 8,7 % pour les appartements et de 8,9 % pour les maisons. À noter que des différences existent selon les régions. On observe ainsi une marge pour les appartements allant de 7,3 % en Île-de-France à 11,5 % en Alsace. Même constat pour les maisons : la moyenne grimpe à 12,8 % en Auvergne, contre seulement 6,5 % dans le Centre.
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