Votre assurance de prêt moins chère
Depuis le début de l’année avec l’amendement Bourquin, un couple ayant souscrit une assurance emprunteur pour un prêt immobilier peut résilier celle-ci chaque année. Comme la situation personnelle d’un souscripteur peut évoluer à tout moment, il peut s’avérer judicieux d’ajuster les quotités lors de la renégociation de son contrat d’assurance de prêt.
La quotité, c’est la part du prêt qui est assurée par emprunteur, c’est-à-dire le montant couvert en cas de sinistre. Elle peut varier de 1 à 100% selon la protection que l’on souhaite obtenir. Une protection à 100% vous garantit un remboursement intégral du prêt en cas de maladie, décès, invalidité… C’est la meilleure protection possible, mais c’est aussi la plus chère. Elle est systématiquement demandée par les banques lorsqu’on est célibataire.
En revanche, lorsque l’on emprunte à deux, il n’est pas obligatoire d’avoir une quotité de 100% chacun. Il peut être judicieux, selon sa situation, de demander une quotité différente. Le pourcentage de celle-ci doit être soigneusement réfléchi. D’une part pour obtenir à l’emprunteur une couverture optimale et faire face aux aléas de la vie, d’autre part, pour éventuellement réduire le coût de l’assurance crédit.
Puisque, désormais, on peut renégocier son assurance prêt immobilier à chaque date anniversaire du contrat, l’intérêt de revoir les quotités est de les ajuster à l’évolution de sa situation personnelle. L’arrivée d’un enfant, une activité professionnelle qui évolue – favorablement ou défavorablement – sont autant de motifs de demander un changement de quotité.
Un premier exemple : un membre du couple gagne deux fois plus que l’autre. Il sera judicieux d’assurer à 100% le salaire le plus important, et donc susceptible de payer de plus grosses mensualités. Un autre exemple, si l’un des conjoints cesse de travailler, la garantie "incapacité de travail" à 100% n’a plus vraiment de raison d’être, on peut donc la réduire fortement.
Si l’on peut modifier les quotités, le total de celles-ci doit atteindre obligatoirement 100%. En d’autres termes, l’intégralité du montant du prêt doit être couverte par l’assurance emprunteur, sinon la banque refusera la renégociation de celle-ci.
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