Sondage : 76 % des Français souhaitent taxer les plus riches

Le 15 janvier dernier, lors de son discours de politique générale, François Bayrou affirmait que « la France n’a jamais été aussi endettée ». Ce surendettement inquiète tout particulièrement les Français. Odoxa a réalisé une enquête sur le ressenti des Français sur le sujet, dans son dernier baromètre de l’économie.

Les Français inquiets

La dette angoisse de plus en plus les Français. En effet, ils sont 81 % à confier être « préoccupés » par la situation, c’est 3 points de plus qu’en octobre dernier. Cela entraîne une chute du moral économique. 83 % des personnes interrogées se disent « pessimistes » quant à l’avenir économique du pays.

Toujours selon les répondants aux questions d’Odoxa, ce n’est pas François Bayrou qui aidera la France à réduire sa dette. Ils sont 71 % à ne pas avoir confiance en lui pour cette mission. C’est 8 points en dessous de ses deux prédécesseurs, Michel Barnier et Gabriel Attal, qui obtenaient tous les deux la confiance de 36 % des Français.

Les solutions proposées par les Français

Les Français proposent des solutions afin d’améliorer la dette de la France. Ils sont notamment 76 % à soutenir une augmentation des impôts mais uniquement pour les plus riches. En effet, ils s’opposent massivement à une hausse générale des impôts (83 %). Ils sont 58 % à suggérer une réduction des aides sociales, et 59 % une diminution du nombre de fonctionnaires. Cependant, 70 % d’entre eux ne souhaitent pas d’une réduction des investissements et des subventions publiques par peur que cela affecte les services publics dont ils bénéficient.

Lors d’une dernière enquête d’Odoxa, datant de septembre, les Français étaient favorables à une augmentation sur la taxation des entreprises. Aujourd’hui, ils ont changé d’avis, ils sont majoritairement contre cette mesure (51 %). Selon Odoxa, cela découlerait des prises de positions récentes de plusieurs grands patrons sur la question d’une éventuelle hausse des taxes pour les entreprises. « Les Français semblent avoir pris leurs menaces très au sérieux », ajoute Odoxa.