Crédit immobilier : quel est votre projet ?
Les prix affichés en vitrines d'agences immobilières peuvent parfois paraître élevés aux yeux des acquéreurs en quête d'une bonne affaire...
Avec la volonté de réaliser un "coup", il est pourtant devenu délicat de trop négocier le prix d'un bien...
Le dernier baromètre trimestriel de la négociation immobilière publié par le site d'annonces Logic-immo.com et le Journal du net, revient sur l'attitude des acquéreurs. S'ils sont de plus en plus avisés des prix du marché, les acheteurs n'en sont pas en reste quand il s'agit de négocier !
Ainsi, au premier trimestre 2017, plus de la moitié des candidats à la propriété estiment que les prix ne sont pas en phase avec le marché (51,3%). Ces derniers ont effectivement beaucoup progressé au cours de l'année 2016, notamment dans les grandes villes... A l'inverse, 36,4% des sondés considèrent que les prix sont globalement réalistes contre 6,9% pas du tout réalistes...
« Pour 42% des candidats à l’accession à la propriété, la hausse des prix se profile dans les prochains mois. Ainsi, les annonces de remontée des prix commencent à faire leur chemin dans l’esprit des acquéreurs et ils portent un regard plus dur sur les prix, leur accordant moins de réalisme qu’à la fin 2016 », constate Stéphanie Pécault, Responsable des Etudes chez Logic-Immo.com
S'ils trouvent le prix du bien trop élevé, ils auront tendance à vouloir le négocier. Mais pas sûr que le vendeur accepte... Attention, un bien au prix du marché sera difficilement négociable. Il est donc important de faire confiance au professionnel qui vous fait visiter le bien... Parfois proposer une offre "au prix" permet de ne pas rater la perle rare...
Selon Logic-immo.com, 91,2% des acquéreurs envisagent de négocier. 50% le font systématiquement et 41,2% uniquement lorsque le prix semble surestimé. A l'inverse, seuls 2,3% ne négocient pas...
Dans un premier temps, il ne faut pas hésiter à réaliser une simulation pour son crédit immobilier afin de connaître son pouvoir d'achat immobilier et de bien cibler les biens... Par exemple, avec une enveloppe budgétaire de 250 000 euros frais de notaire compris, difficile de visiter des maisons à 320 000 euros en espérant une négociation de 70 000 euros... Une attitude pourtant souvent observée par les professionnels. Le prêt immobilier est un élément essentiel pour le projet. L'obtention de ce dernier est une condition suspensive à la réalisation de la vente.
Statu quo pour les marges de négociation immobilière. Sur l'ensemble du territoire, appartement et maison, elle n'est que de 4% dans l'ancien à fin mars, selon le dernier baromètre des prix Seloger.com. Un niveau bas selon le baromètre qui s'est réduit de 0,5 point en un mois.
Avec des disparités tout de même selon les régions et le type de bien. En moyenne, il est possible de négocier le prix de 3,3% pour un appartement et de 4,8% pour une maison. Dans le Centre, il est par exemple encore possible d'obtenir une baisse autour de 8% sur le prix de vente voire même de plus de 15% en Champagne Ardenne... Contrairement à l'Ile-de-France où les appartements se négocient autour de 2,7%.
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