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Le Conseil de Paris s'est prononcé cette semaine en faveur d'un quadruplement des taxes sur les résidences secondaires et les logements vacants dans la capitale. Empruntis revient sur les modalités de cette mesure.
A l'origine de cette mesure, il y a une proposition du groupe Communiste-Front de Gauche. Ce dernier a toujours milité pour l'institution de mesures radicales permettant, à la fois, de libérer des biens immobiliers et de faire baisser les prix.
L'enjeu est de taille, à l'heure où les prix immobiliers frôlent les 9 000 € dans la capitale et où l'offre de logements est insuffisante par rapport à la demande.
Concrètement, il s'agit d'alourdir le principe de la taxe additionnelle sur la taxe d'habitation instaurée il y a 2 ans pour les résidences secondaires. Initialement de 20%, elle est passée à 60% en janvier dernier afin d'inciter les propriétaires de biens vacants à les vendre ou à les louer.
Quadruplée, la surtaxe passerait ainsi de 60% à 250%. « Passerait » ? Cette mesure n'est en effet pas définitive. Elle doit encore être validée par le Parlement.
La surtaxe payée par les propriétaires de résidences secondaires à Paris s'élève en moyenne à 600 €. Si le Parlement acceptait de multiplier par 4 ce montant, ce dernier grimperait donc à 2 500 €. « Ce montant inciterait vraiment les propriétaires à louer [NDLR : dans le cadre d'un investissement locatif par exemple] ou vendre leur logement et ainsi libérer des milliers de logements », soutient le conseiller PCF de Paris, Jacques Baudrier. Et de rappeler que le nombre de résidences secondaires à Paris s'élève à 110 000.
Du côté des logements vacants, le volume est un peu moindre (100 000), selon l'institut statistiques. Mais le montant moyen de la taxe est supérieur. Il atteint 1 000 €, et pourrait donc passer à 4 000 €.
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